Découvrir la Grèce : Athènes, Hydra, Poros, Nauplie, Aegina
Visiter les îles grecques : Hydra, Poros et Aegina
Katerina avait acheté deux billets pour une croisière sur 3 îles avec repas inclus. Au lieu de payer 100€ sur un site touristique, elle les avait trouvé moitié moins cher sur un site grec. La croisière durait une journée et nous visitions Hydra, Poros et Aegina. Si vous visitez la Grèce, je vous recommande de passer par au moins une île afin de ressentir le charme autour de la mer Égée.
Que faire à Hydra ?
Hydra est une petite île grecque très typique qui fut mon coup de coeur. L’île, entourée d’une vaste étendue d’eau d’un bleu si claire nous donne une sensation de liberté. Aucune trace de modernité pour nous rappeler le monde si bruyant dans lequel nous vivons. Je conseille vivement de vous promener autour de l’île et de faire trempête sur les petites plages.
Les ruelles blanches empruntées par les ânes nous ramènent à une vie plus simple. Vous pouvez vous balader sur leur dos mais je préfère user de mes jambes. Je fus surprise de voir autant de bouteilles d’eau. En réalité, les habitants n’ont pas d’eau potable.
Faute de temps, je n’ai pu visiter le musée d’Hydra et ses édifices religieux. De même que je n’ai pu gravir le mont Eros, situé à 600m de hauteur. Prévoyez beaucoup d’eau et partez à la fraiche si vous montez en été. Le soleil devient très chaud dès qu’il se lève.
C’est ici que j’ai découvert le fredo cappuccino. Une mixture de cappuccino, de glaçon, de lait et de lait crémeux. Un délice ! Il y en a partout en Grèce.
Que faire sur l’île de Poros ?
Nommée aussi Hora, cette île a une singurlarité : elle est constituée de 2 îles, Sferia (partie ville) et Kalavria (partie plage).
Après une petite promenade dans les ruelles claires et fleuries, il était déjà temps de partir sur la 3ème île: Aegina.
Même si je n’ai pas pu faire grand chose sur l’île, celle-ci fut qualifié de romantique car il se trouve le temple de Poséidon.
Vous trouverez aussi de charmantes plages à voir absolument : Love Bay, Russian Bay et la plage du monastère. Il y a aussi d’autres criques à découvrir. Tout comme Hydra, j’ai vu un sommet à gravir. En recherchant sur Internet, je me suis aperçue qu’un sentier balisé permettait de rejoindre le sommet de l’île afin d’admirer le panorama.
Que faire à Aegina ?
Il y avait 3 choix pour visiter Aegina. Soit sur une plage privée (je suppose car il fallait payer), soit visiter librement ou soit visiter le Temple Afaia et l’église Agios Nektarios. (23€ en tarif étudiant)
Ma curiosité pour les monuments n’est plus un secret pour tout le monde et je fus donc partie au temple et à l’église pendant que Katerina préféra se balader. Dans le bus, j’ai rencontré Gizem, une étudiante turque qui était seule aussi. Elle était en Erasmus sur une des îles et tout comme moi, elle visitait les alentours. Nous visitions en premier le Temple d’Aphaïa, un des trois temples du triangle sacré Parthénon, Sounion et Aphaïa, qui dominait sur une partie de l’île. Sous le soleil brûlant, un guide nous expliquait la vie de ce temple, une vie qui débutait 5 siècles avec J-C.
Les églises en Grèce ont une véritable influence ottomane. Elles sont tellement belles avec leurs couleurs claires et saturées, un vrai coup de coeur. Pour rentrer à l’intérieur de l’église Agios Nektarios, il fallait se couvrir d’un drap si vous portiez un short.
Visiter Nauplie en 1 journée
Se rendre à Nafplio
Pour m’évader en Grèce et profiter au maximum de la région, je me suis rendue à Nauplie appelée Nafplio en grec se situant dans le Péloponnèse.
J’ai pris le bus de la compagnie Ktel Argolidas située en dehors du centre-ville d’Athènes. Pour se rendre à la gare, j’ai pris le métro et j’ai continué à pieds sur une route qui ne me rassurait guère. Mais je suis arrivée à bon port en étant aidée par un grec. L’aller-retour coûtait 23€. Départ à 9h30, retour à 20h. Les paysages des côtes et des montagnes grecques rendaient le trajet agréable. Nous sommes passés devant le Canal de Corinthe.
Arrivée à Nafplio, j’ai traversé les petites ruelles pour me faufiler jusqu’à la mer. Il y avait de nombreux restaurants qui longeaient le bord. En face, la forteresse de Bourdzi qui était en rénovation. En longeant le bord de l’eau à gauche par rapport à la forteresse, vous longerez la côté en ayant face à vous un magnifique panorama. Les rochers et l’étendue d’eau offre un cadre magnifique. Si vous continuez, vous arriverez sur une plage qui peut-être très fréquente.
Sur les bords de Nauplie, je pris mon courage à deux mains pour sauter dans la vaste étendue d’eau transparente sous un soleil de plomb. Après une pause déjeuner, je suis allée gambader dans les ruelles, toutes aussi fleuries les unes que les autres. Je retrouvais les mêmes couleurs d’été. Passant devant l’église Agios Spyridon, s’en suit plusieurs petits magasins. Après un nouveau passage dans l’eau mais cette fois-ci, dans l’endroit aménagé, je suis allée en haut de la colline. Pour accéder, il faut monter vers un parking et prendre l’ascenseur qui conduit à l’hôtel en haut. C’est un peu effrayant d’y monter car tout est sombre et froid mais heureusement pour moi, j’avais rencontré (encore!) des français.
En haut, il fallait encore grimper. Mais la panorama tant sur la ville que sur l’eau en valait le coup. On pouvait voir aussi d’un peu plus près, l’ancienne prison qui culmine à 900 marches sur une autre colline. L’orage approchant, je n’ai pas pu la monter. Le temps de trouver un magasin pour m’abriter, qu’il tombait des cordes. Avant de reprendre le bus à 20h, j’ai flâné jusqu’à là mer en allant de cette fois-ci sur le côté droit. Sur le bord, j’ai pu apercevoir le spectacle des montagnes enrobées de nuages de vapeur causées par l’orage. Magnifique ! Au retour, le car nous a déposé à l’arrêt de métro Eleonas, pas besoin de prendre de taxi !
La majorité des entrées sont gratuites pour les étudiants. Donc pensez à prendre votre carte !
Que faire à Athènes, capitale de la Grèce ?
1) La culture grecque au musée archéologique
2) Monter au Lykavittos
J’ai entrepris de marcher jusqu’au funiculaire depuis le musée. Sauf qu’une fois de plus, je me suis perdue dans les nombreuses petites rues d’Athènes. Fatiguée et marchant depuis au moins 30 minutes, j’ai demandé à 5 taxis s’ils pouvaient me déposer au funiculaire. Les 4 premiers m’ont refusé car soit il ne comprenait pas l’anglais, soit la demande du prix les dérangeait. Le dernier était mon sauveur. D’abord, il m’a proposé de payer comme je le souhaitais, voir même de ne pas payer. Et ensuite, il m’a proposé de me monter en haut plutôt que de me déposer au funiculaire pour que je paie la montée en plus. Arrivée en haut, je me rends compte que mon périple n’est pas encore terminé puisqu’il qu’il y a une grande montée à pied. Je suis sur le point le plus élevé d’Athènes, soit 227m. En haut, se trouve un restaurant et un endroit pour apprécier le panorama. Il est temps de commander un énième fredo cappuccino en savourant la magnifique vue !
3) L’Agora d’Athènes, lieu historique de grèce
Avant de partir à Athènes, j’avais écris mon trajet sur un papier. Je me suis rendue compte qu’il était impossible de le tenir tellement que je me perdais dans la ville.
C’est donc par hasard que je me suis rendue à l’Agora d’Athènes en passant dans les petites ruelles de Monastiraki, parsemées de magasins en prenant une entrée qui n’était pas la principale. Après quelques achats locaux (de l’Ouzo qui est un alcool local), je suis entrée à l’Agora d’Athènes qui se présentait par un petit parc. En découvrant progresivement le parc, je réalisais que j’étais à l’Agora. Parmi le temple Héphaïstéion quasiment intact, la Stoa d’Attale et d’autres ruines, je me m’évadais dans l’histoire de la Grèce. J’étais là où une grande civilisation avait marché, travaillé, créée. Là où mes professeurs me contaient cette grande époque historique. Un chemin vers le Temple me permettait de voir deux hautes collines, dont celle avec le Parthénon. La première colline montée, une vue magnifique sur l’Agora d’Athènes se présentait avec le Lykavittos et l’Acropole !
4) L’incontournable d’Athènes : Le Parthénon
Si j’ai réellement compris que j’étais au Parthénon, c’était pas avant de le voir d’aussi près. On m’avait dit qu’il fallait attendre au moins 1 heure pour avoir un ticket et autant pour y entrer. J’ai seulement attendu 5 minutes tout en papotant avec une famille péruvienne pour prendre mon ticket. Il y avait quand même du monde mais pas autant qu’on me le décrivait. Le secret ? Je n’ai pas pris l’entrée principale mais la seconde ! 😉 Je continue mon voyage temporel en découvrant l’Odéon d’Hérode Atticus, le théâtre Dionissou, le temple d’Athéna, le Parthénon. Bref, j’étais au coeur de l’Acropole, au coeur de la Grèce et c’était franchement magnifique. Après ça, j’ai rejoint mon amie à Monastiraki. Dans ce quartier, il n’y a pas que des petits magasins. Il y a aussi les ruines de la bibliothèque d’Hadrien. J’ai terminé ma journée avec Katerina au bar 360° qui a une vue magnifique sur l’Acropole.
5) Visiter le musée de l’acropole
Le musée de l’Acropole m’a été présenté comme le musée à faire absolument. Arrivée au musée vers 10h, il y avait 10 minutes d’attente. Je suis arrivée juste à temps car 15 minutes après, la file d’attente avait multiplié par 6. L’entrée est gratuite aussi pour les étudiants. Le musée est immense et très riche en monuments historiques de la Grèce. Il est bâti sur d’anciennes ruines qui n’ont pas été détruite. En effet, le musée est par-dessus les ruines. Impossible de ne pas se laisser transporter par l’histoire de l’Acropole et les différents statuts qu’a pris le Parthénon (église, mosquée). Du musée, il y avait une superbe vue sur l’Acropole et Filopappou. 2h sont minimum à prévoir pour la visite.
6) Se balader au quartier Plaka
Avant de descendre au quartier très touristique de Plaka, je suis montée un peu plus haut pour voir la face avant de Odéon d’Hérode Atticus. À sa gauche, se situe un chemin montant jusqu’à la seconde entrée du Parthénon. À Athènes, et dans tout le pays, il est stupéfiant de voir encore des traces de la Grèce Antique avec de grands monuments encore en bon état.
Dans le quart de Plaka, je me suis installée dans un restaurant pour manger un plat local. Tomates et poivrons farcis de riz et fredo cappuccino ! Tout en me rapprochant de la Porte d’Hadrien où se situe l’Olympion aussi, j’ai fais quelques magasins.
7) Aller au Stade Panathénaïque
L’entrée est environs 2€ et quelques pour les étudiants. Un audio-guide est gratuit pour la visite. À l’entrée du stade, toute l’histoire du stade est conté ainsi que l’exposition des différentes flammes olympiques. Assise sur les gradins, j’imaginais à quoi pouvait ressembler le stade à l’époque.
C’est ici que la JA Vichy a joué sa demi-finale. Plus de 80 000 personnes et tellement de lumières que les joueurs n’ont jamais pu voir les tribunes. Étant de la région, j’avais eu l’occasion de rencontrer des anciens joueurs qui ont vécu ce match. Gigantesque était le mot qu’ils décrivaient.
8) Place Syntagma et Rue Ermou
J’ai traversé le jardin national pour rejoindre la place Syntagma.
Sur la place, il y avait un immense bâtiment avec deux gardes et une file d’attente pour prendre une photo avec eux. J’ai descendu toute la rue commerciale Ermou jusqu’à la place Monastiraki. La majorité des magasins sont dédiés aux vêtements. Au milieu de la rue, se trouve une église plutôt surprenante tant sur sa géolocalisation et son architecture: Kapnikarea. Après ça, j’ai rejoins mon amie à Iraklio où nous avons passé la soirée chez sa meilleure amie avec d’autres amies. J’ai mangé un souvlaki. C’est similaire au kebab mais aussi bon et gras.
9) Dépaysement au musée Byzantin
Le musée byzantin est une partie de l’histoire de Grèce. Ce n’est pas un lieu must-to-do comme le musée de l’Acropole mais si vous êtes curieux comme moi et passionné d’histoire, alors ce musée est à faire. L’entrée reste gratuite pour les étudiants et le cadre est très sympa. Le musée est dans une cour où se situe 3 bâtiments. Le musée est sous-terrain et immense. On découvre dans l’ordre chronologique l’époque byzantine via des objets, des vêtements, différentes monnaies, des peintures mais aussi la place du christianisme.
Visiter la Pyrée
Un endroit déconcertant car je m’attends à un endroit plus aménagé pour les touristes. J’ai marché jusqu’à la Marina Sea en passant devant l’Agios Nikolaos. Une église blanche avec un toit bleu égyptien. Elle était magnifique ! Je suis passée aussi devant une autre église. Sur Google Maps, j’ai réussi à avoir son nom seulement en grec: Αγία Τριάδα. Immense et si colorée ! Après avoir mangé un plat local, je suis revenue sur mes pas pour visiter le musée Byzantin avant de prendre l’avion le soir.
Premier voyage en solitaire
La Grèce est ma première destination en solitaire. Même si les soirs, je rejoignais mon amie qui m’hébergeait, je passais la plupart du temps seule à Athènes. Cette expérience m’aura valu beaucoup de rencontres et une véritable introspection de moi-même. Jusqu’où je pouvais aller ? Comment être le plus autonome possible ? Un challenge relevé avec fierté.
N’oubliez pas de prendre des précautions notamment si vous êtes une fille seule. Donnez votre localisation, textotez régulièrement vos proches et ne suivez pas n’importe qui.
Je repars aussi avec pleins d’étoiles dans les yeux et un pincement au coeur. J’ai marché dans une ville qui a un passé historique très riche et passionnant. J’ai découvert des paysages aussi beaux que dans les livres de voyages et culture richissime.
Je remercie infiniment Katerina et sa famille pour leur gentillesse. Ils ont fait de ce voyage, un de mes meilleurs voyages. L’après Erasmus en retrouvant ses anciens copains est tout aussi magique !
Efcharisto poli poli poli poli !
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Interview de Mélodie qui a passé 10 mois en Australie en tant que fille au-pair mais aussi exploratrice libre !
T’es auvergnate non ? Le « Y » dans « y tomber amoureuse », première ligne sur Hydra, est complètement inutile dans ta phrase! Je vois qu’on a pas tout fait vérifier par tata Elise et que ça laisse des traces dans le texte 😉
Cool article 🙂
Bisous
Beau voyage qui donne envie de partir, de voyager et de rencontrer des gens.
Merci pour ce joli moment.
Cecile
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