CHALLENGE PHOTO 365 : Je shoote 365 jours avec l’iPhone X

CHALLENGE PHOTO 365 : Je shoote 365 jours avec l’iPhone X

Projet 365

Prendre chaque jour une photo de mon quotidien

 17 janvier 2019

Je débarquais à Montréal pour mon premier job après avoir été diplômée 1 mois plus tôt. De nouveaux challenges m’attendaient et je décidais de profiter de ce nouveau chapitre de ma vie pour m’améliorer en photographie. J’avais déjà vu sur les réseaux sociaux des 365 project challenge auparavant. Le but est de faire une photo par jour. L’idée me paraissait intéressante à tout point de vue puisque la pratique quotidienne est le meilleur moyen de s’améliorer. Challenge accepted.

Fiche technique du projet

Technologie utilisée : iPhone X (Quelques photos à l’iPhone 11 Pro. Peut-être 1 ou 2.)

Logiciel de retouche : Lightroom sur iOS

Mon objectif premier était de prendre des photos de l’instant présent rapidement. Se balader quotidiennement avec mon reflex ne me semblait pas le plus confortable et allait devenir à la longue plus une contrainte qu’un plaisir (poids, toujours avec un sac à dos…). Mon smartphone me semblait la meilleure option. Léger et rapide à dégainer avec une définition de l’image totalement acceptable, je n’avais aucune contrainte et je pouvais laisser ma créativité s’exprimer.

Les premières semaines

Les premières semaines du challenge paraissaient ludiques. Tel que les premiers jours d’un régime ou d’une résolution quelconque, j’étais excitée à l’idée de capturer un instant. Je voulais toujours faire mieux que la précédente. Très vite j’ai compris que cette ambition n’était pas possible concrètement tous les jours en raison de plein de facteurs (de la même manière que Rome ne s’est pas construite en un jour). Néanmoins le progrès était là. Ne connaissant pas grand monde dans ma nouvelle ville, le challenge était pour moi un bon moyen de m’évader de la solitude du nouvel expatrié.

Les premières semaines, je découvrais la ville en ayant un oeil différent, plus observateur car je souhaitais être à l’affût des petits détails qui caractérisaient mon quotidien.

Bilan après la 150ème photo

Plus d’un trimestre passé et je poursuivais toujours le challenge. J’étais très satisfaite de mes photos globalement et j’avais déjà quelques pépites dont j’étais fière. Cependant au bout du 3ème mois, lorsque mon quotidien devenait un peu plus rythmé, j’ai commencé à avoir quelques jours où je zappais complètement la photo. Et puis les jours sans inspiration sont apparus. Je commençais à connaître mon environnement et que l’effet nouveau se dissipait. C’est là que le challenge se corsait un peu plus.Il fallait que je perçoive le quotidien d’un nouvel oeil.

C’est en travaillant avec une difficulté progressive que la créativité et le travail de composition s’amélioraient. Il y a encore quelques mois, ma réflexion photographique n’était pas la même, peut-être trop brute, pas assez subtile en tout cas. Maintenant je peux voir ma progression et surtout je peux voir les points sur lesquels je dois m’améliorer. C’est ainsi qu’à mi-chemin, je compris qu’il fallait chercher davantage d’angles nouveaux afin de ne pas avoir les mêmes photos. En prenant conscience de tous ces points, il était plus facile d’avancer où je voulais.

L’important est  photographier

Il y aura des jours avec et des jours sans. Des jours où vous serez inspiré et des jours où l’environnement ne sera pas très favorable ou que l’humeur ne sera pas là. Le but est de faire au mieux. Chaque photo que je prenais stimulait ma créativité. L’idée est vraiment de prendre plaisir, de chercher de nouvelles images avec les yeux pour les transmettre et de se surpasser. Ce n’est pas en une photo qu’on s’améliore mais sur une série. Dans une bonne ou une moins bonne photo, on trouve toujours des points d’amélioration ou de satisfaction à en tirer. Aussi, je voyais beaucoup ce message comme quoi le matériel n’était pas important et qu’il ne définissait pas nos photos. C’est vrai surtout quand on se le prouve (et notamment quand on travaille avec les moyens du bord avant de toucher des appareils et des objectifs luxueux). Alors faites au plus simple : composez, cliquez, et.. retouchez si vous le souhaitez !

Patience et légèreté

Dans un monde sur-connecté et très rythmé, il faut savoir prendre ce projet comme un jeu et non une obligation. Ce n’est pas grave si tu ne fais pas de photo aujourd’hui. Peut-être que demain, tu pourrais rattraper celle d’hier. Je me forçais à publier ma photo tous les jours sur les réseaux sociaux pour bien mettre une photo sur chaque jour et ne pas oublier. Je crois que c’est la partie qui a été la plus pénible. Publier. Parce que je n’y pensais pas tout le temps et que ces actions répétitives pouvaient être rabachantes.

Cependant, il faut parfois faire un petit effort quand la flemme nous guette mais si ce projet devient trop « chiant », c’est mauvais signe. J’ai laissé une journée de vide (d’où 364 photos et non 365) car ce jour-là était « noir » et c’était ma façon de dire qu’il y a des jours où l’inspiration n’y est pas, que l’environnement n’est pas propice pour une belle scène. Simplement aujourd’hui n’était pas à imager. Un petit merde pour ce challenge on pourrait dire. Peut-être que vous aurez aussi un trou dans votre projet (si vous ne rattrapez pas les jours manquants), et ce n’est pas grave. L’important restera le rendu global de votre série.

Mon retour en France s’est avancé d’un mois. J’avais le choix d’arrêter le challenge ou de le continuer en essayant de prendre plus de photos quotidiennement. Le seconde option fut choisie (vous me connaissez, je suis butée dès que j’ai commencé quelque chose). Si je dois tirer 4 retours sur ce challenge je dirais :

Chronophage : Il faut savoir tenir 365 jours.
Formateur : On apprend à sortir de sa zone de confort.
Découverte : On se découvre à observer, on se découvre des traits de caractère et jusqu’où on peut aller en photo.
Lourd : À la longue, le projet peut paraître lourd selon certaines saisons. Sortir à -30°c n’était pas encourageant parfois, penser à faire une photo pendant une journée très rythmée ou simplement que l’inspiration est au plus bas.

Bilan de ces 365 jours

Je suis fière de mon projet et de l’avoir tenu jusqu’au bout ! La série de photos retrâce très bien mon année au Canada en montrant mon quotidien par des compositions qui ne me rendent pas indifférente. Dans sa globalité, j’arrive à ressentir et à me rappeler de l’instant de la photo, de l’émotion que j’avais et ce dont à quoi je pensais à ce moment-là. Je suis aussi satisfaite de mes compétences que je sens renforcées et de certaines photos qui sortent du lot. C’est un exercice que je peux conseiller (à vous de définir la durée) pour se challenger en photo. Pour moi, l’objectif a été atteint !

➡️ Pour voir mon travail sur Instagram ou visionner la vidéo sur mon année au Canada  ⬅️

Petit guide pour débutant (modèle ou photographe)

Petit guide pour débutant (modèle ou photographe)

Petit guide pour débutant (modèle ou photographe)

Cet article partage des behind the scene de mes modèles, des conseils aussi bien devant que derrière l’appareil photo. Je n’ambitionne pas d’être comme Chris pour Améliorer Ses Photos mais je peux au moins vous convaincre que « Mais je suis trop moche ! » ou « Je ne suis pas un bon modèle! » ne me stoppera pas pour vous prendre un jour en photo.

Puisque chaque photographe procède à sa manière, je vais surtout parler de la mienne. Tout d’abord, il faut savoir que mes modèles sont majoritairement mes ami.e.s. Parfois quand l’opportunité se présente, je photographie leurs ami.e.s. Je ne recherche pas à photographier des modèles reconnus bien que cela serait un honneur de faire des collaborations.

Si je photographie mon cercle proche c’est parce que j’y trouve un beau challenge. Celui de leur démontrer qu’ils peuvent eux-aussi poser sur de belles photos, qu’ils sont photogéniques à leur manière et surtout, qu’il n’y a aucune raison de ne pas avoir confiance en soi. S’admirer sur une photo a toujours été bon pour la santé et efficace pour comprendre qu’il n’y a pas que du beau autour mais aussi en nous.

Et si je vous en donnais la preuve ?

« Je ne suis pas sûre de savoir poser et j’suis moche en plus » (pour les modèles)

« C’est vrai qu’au début c’est pas facile de se positionner et d’être à l’aise, ça fait drôle. Tu te sens pas à ta place. Ce qui met à l’aise, c’est aussi de discuter pendant le shooting. Après, tu trouves de nouvelles poses, et tu prends plus de plaisir surtout quand tu vois le résultat au fur et à mesure de la séance. » 

Lise

Lise a été mon tout premier modèle. Je me rappelle encore de notre premier shooting où elle n’était pas très rassurée. Mais j’avais l’intime conviction de lui montrer qu’elle était géniale et surtout qu’elle s’en sortirait très bien même sans aucune expérience, sans les critères de beauté qu’elle n’avait soi-disant pas, sans le décor paradisiaque qu’Instagram nous dicte d’avoir etc. Je l’ai guidé sur sa gestuelle, je lui ai expliqué mes choix de composition. Être transparent permet au modèle d’être rassuré et surtout qu’il puisse construire aussi la photo. Un shooting ne se réalise pas seul mais à deux. Et pour mon cas, être transparente m’assure de ne pas imposer une photo mais de créer une photo qui représente au mieux le modèle. Ce qui reste ma seconde philosophie, créer une photo à l’image du modèle et non créer une photo où le modèle n’est que l’objet.

« Moi faire des shootings ? » C’est ce que j’ai dû répondre la première fois à Alexia quand elle m’a proposé. Le premier shooting j’étais tétanisée en plein centre de Lyon. Elle me disait de penser à autre chose, de ne pas faire attention aux personnes autour de nous. J’étais totalement crispée. C’était pas évident pour nous deux. Au final, elle a voulu retenter car elle était sûre qu’on pouvait faire quelque chose. La seconde fois, elle m’a prise en total impro. Au troisième shoot à Barcelone, je me suis promis de faire de belles photos. J’étais plus à l’aise. Elle savait comment me diriger, me détendre malgré la foule. Mais c’est sans doute parce qu’elle avait plus d’expériences ou parce qu’elle est mon amie. »

Leslie

Alors si vous êtes aussi timide ou peu confiant devant un objectif, sachez que tout le monde passe par cette sensation. Avec l’expérience et des photographes à l’écoute, vous vous sentirez de plus en plus à l’aise et votre créativité prendra le dessus sur votre peur ! Et sachez que si on vous demande de vous prendre en photo, ce n’est surement pas parce que vous êtes moche mais parce que le photographe vous a choisi vous pour son idée !

 » J’appréhende de te prendre en photo mais ça ira hein.. » (pour les photographes)

Il m’est arrivé plusieurs sessions où j’étais à la fois apeurée de me louper et excitée de faire fuser l’inspiration. La première chose que je fais est de mettre au courant le modèle pour qu’il ne se sent pas mal à l’aise, qu’il ne pense pas que ça vient de lui et aussi pour qu’il me rassure si besoin. Parce qu’un shooting se fait à deux et qu’il est important que les deux parties soient positives et se soutiennent.

Estelle est une amie très proche. Je n’avais aucune raison d’être tracassée mais en vain, j’ai commencé à me poser pleins de questions. L’angle, l’arrière-plan, la composition ? Même si je laissais venir les choses, j’en planifiais quand même certaines car j’avais déjà une idée du shooting. Ce qui peut jouer des tours car à force de vouloir trop planifier à l’avance, on se braque sur le « Et si ça ne fonctionne pas, qu’est-ce que je fais? ». Finalement, le shooting fut plutôt réussi !

« Le premier shooting avec Alexia au parc de la tête d’or a été une super expérience ! Comme c’est mon amie, j’ai été très vite à l’aise et je me suis prêtée au jeu facilement. Il faut dire qu’Alexia est de bons conseils, et ses petites blagues rendent le moment particulièrement drôle et sympathique. J’attends le prochain shooting avec impatience ! 🙂

Estelle

1 an après, je photographiais Lucile. Entre temps, j’ai pas mal mûri sur la photo en me focalisant sur mes points faibles dont ce réflexe de trop prévoir. Néanmoins, j’avais encore la pression car je ne savais pas si j’allais réussir à avoir le rendu que j’espérais -La peur de l’échec-. Je n’avais pas planifié d’endroit, ni de composition, juste un style. Ce qui me permettait de moins me brider dans la créativité. Pour faire face à la peur de l’échec, rien de tel que d’être fidèle à soi-même. J’ai donc installé l’ambiance à mon image: de la musique, des blagues, de la communication entre moi et le modèle et.. le temps est passé très vite !
1 an après, je photographiais Lucile. Entre temps, j’ai pas mal mûri sur la photo en me focalisant sur mes points faibles dont ce réflexe de trop prévoir. Néanmoins, j’avais encore la pression car je ne savais pas si j’allais réussir à avoir le rendu que j’espérais -La peur de l’échec-. Je n’avais pas planifié d’endroit, ni de composition, juste un style. Ce qui me permettait de moins me brider dans la créativité. Pour faire face à la peur de l’échec, rien de tel que d’être fidèle à soi-même. J’ai donc installé l’ambiance à mon image: de la musique, des blagues, de la communication entre moi et le modèle et.. le temps est passé très vite !

« Faire un photoshoot avec Alexia n’a pas été aussi intimidant que j’aurais pu le croire. En effet, elle m’a tout de suite mise à l’aise en prenant des pauses bien plus farfelues que moi pour trouver un bon plan de photo. Elle sait également guider quant aux poses de ses modèles, ce qui est toujours cool quand poser n’est pas dans nos habitudes. Elle n’a pas non plus hésité à me suivre quand je lui proposé de se la jouer cascadeuses sur mon toit, ce qui a rendu cet échange très sympathique et même drôle. Adepte de la musique, elle en a besoin dans son environnement lorsqu’elle capture quelqu’un avec son appareil, ce qui a contribué encore plus au caractère détendu du shooting. Je la remercie du temps qu’elle m’a accordée et j’espère ravoir l’occasion de faire un shooting avec elle ! »

Lucile

Tout artiste passe par des phases creuses où la créativité et la remise en question le hante. Ces phases sont totalement normales et contribuent à la maturité d’un artiste qu’il prend au cours de sa vie. La confiance est importante entre le modèle et le photographe mais il me parait primordiale d’en avoir en vous. Faites-vous confiance en vous lâchant sur votre créativité. La pratique ne peut que vous aider. Et surtout n’oubliez pas pourquoi vous avez commencé la photo: par amour, pas par prise de tête.

Je vous dresse mon portrait robot validé par plusieurs modèles. À prendre à la rigolade.. ou pas ! (Les yaourts glacés ou sushis, c’est mon péché mignon)

P.S : si tu as aimé cet article, n’hésites pas à me le dire ! 👍🏼

P.P.S : Cliquez sur les photos des modèles pour retrouver les publications originales des photos !

P.P.P.S : Pour plus de portraits, direction @alxgrzn ou mon portfolio !

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Voyager et photographier !

Voyager et photographier !

Voyager et photographier !

Il faut un maximum d’organisation lorsqu’on part voyager avec son matériel photo. Prévoir, anticiper et éviter sont les mots d’ordre auxquelles vous devez penser en préparant votre excursion. Avoir un esprit serein vous permettra de vous concentrer pleinement sur vos photos et surtout, de profiter de votre séjour. Voici quelques conseils de mes expériences !

Mon premier voyage avec mes accessoires et mon appareil photo date de 2014. Direction Londres. J’étais très soucieuse de passer les portes d’embarquement. Il faut déballer son matériel et le remettre dans le sac très vite parce qu’il y a du monde derrière soi. J’avais peur aussi des lasers car j’avais eu écho que ça pouvait nuire aux objectifs. Ensuite, on a tendance à tout photographier une fois arrivé.

Je suis revenue avec 1000 photos en 4 jours bien qu’on ait visité une grande partie de Londres. Heureusement, j’avais un compagnon très généreux qui portait mon trépied. Mais sa générosité avait quelques limites quand le poids devenait de plus en plus lourd à force d’accumuler les kilomètres. Je suis partie dans d’autres pays européens par la suite. Petit à petit, je me suis rendue compte que j’avais pris des réflexes et des choix pour mieux appréhender mon départ et profiter du séjour. Voici quelques astuces qui devraient vous aider !

Je mets quoi dans mon sac ?

  • Un ou deux appareils ? Si vous n’avez qu’un appareil alors la question ne se pose pas. Mais si vous avez un reflex, un argentique, un hybride, alors la question se pose. Les plus vigilants apporteront deux appareils au cas où qu’un lâcherait. Vous aurez toujours quelques souvenirs. Cependant les smartphones actuels font tout aussi de bonnes photos. C’est à vous de définir si oui ou non, apporter vos autres appareils ne risquent pas de vous gêner pendant votre voyage. Certes, il faut prévenir en cas de panne mais il ne faut surtout pas oublier que votre but principal est de voyager !
  • Tous mes objectifs ou qu’un seul ? C’est une question un peu quitte ou double parce qu’on a une chance sur deux de se mordre les doigts une fois arrivé sur les lieux. À une époque, je voyageais avec mes 3 objectifs (quand mon matos était en APS-C). Un 35mn, un 24-70 et un 50mm. Maintenant je privilégie le 24-70mm qui est polyvalent et s’adaptera à toutes les situations. C’est l’objectif que je recommande !
  • Avoir un sac adapté. Si vous n’avez pas de sac spécial pour votre matériel, munissez-vous en un. Si vous êtes un débutant, vous pouvez en trouver des pas chers sur Amazon qui sont tout aussi résistants. Pourquoi pas monter en gamme par la suite quand vous serez un peu plus équipé ? Un sac adapté tiendra vos appareils en place, protégera des chocs et sera plus agréable pour votre dos !
  • Avec une ou deux batteries ? Honnêtement ma batterie tient une bonne journée en faisant des photos régulièrement. Chargée tous les soirs à fond, je n’ai jamais eu problème. Par contre, si vous faites des excursions en dormant à la belle étoile, je vous conseille vivement des batteries de secours !
  • Une ou deux cartes SD ? J’ai une carte SD de 32 Go qui me permet de prendre beauuucoup de photographies mais j’ai lu sur la Toile que certains préféraient prendre plusieurs cartes SD de 8Go pour avoir une partie des photos au cas où que les autres seraient endommagées. C’est à vous de voir si vous avez confiance en votre appareil photo et surtout, si vous êtes chanceux avec la technologie.
  • Et le trépied ? Je l’emmenais toujours avec moi. Mais c’est un poids, c’est de la place et ce n’est pas toujours pratique même si le mien reste assez petit. Si vous prévoyez des belles expositions nocturnes, je vous conseille de le sortir le soir sinon il ne sera pas utile de jour. J’ai investi dans un trépied qui s’accroche n’importe où. Utile si vous voulez être le nouveau Bruno Maltor ou faire des photos n’importe où à n’importe quelle heure !
  • Le chiffon. N’oubliez pas le petit chiffon (qui peut vite se perdre) pour nettoyer votre objectif en cas de pluie ou de poussière. Il serait dommage d’avoir une photo gâchée à cause d’une goutte d’eau qu’on remarque seulement après. Oui, ça sent le vécu…

À l’aéroport

  • Garder ses affaires en bagage à main. Il va de soi qu’il ne faut surtout pas mettre son matériel de photographie excepté le trépied dans la soute. Attention les dégâts sinon !
  • Poids et dimensions. Vérifier les conditions de dimensions et de poids pour les bagages à main. Certaines compagnies peuvent être strictes. Généralement le poids en cabine est de 10kgs. Vous êtes donc large pour apporter vos affaires !
  • Une preuve sur vous. Si vous voyagez hors-Europe, prévoyez vos factures avec vous. Les douaniers peuvent vous les demander. Scannez les factures de votre appareil photo et de vos objectifs pour éviter toute surprise. En effet, certaines douanes peuvent penser que vous avez acheté votre matériel dans leur pays (coucou les taxes !). Ils vous demanderont des preuves. Ayez toujours les factures sur un Cloud (Google Drive, Dropbox) ou imprimez-les. Sachez qu’avoir le sourire et être calme peut être utile !
  • Le passage aux rayons X. Cette fameuse peur des rayons pouvant abîmer les appareils était un mythe ! Vous pouvez souffler, le passage aux rayons X n’est donc pas fatal ! Dans certaines compagnies, il est demandé de mettre tout votre matériel dans un bac. Sachez que si le personnel fait tomber votre objectif, demandez aussitôt une fiche constat et prenez des photos. Au premier coup d’oeil, il n’aura peut être pas grand chose mais à l’intérieur, il peut y avoir des dégâts. 

Prendre des photos en voyage

  • Soyez pertinent. Ne prenez pas 40 fois la même chose pour un simple détail. Analysez, faites votre composition et questionnez-vous sur le plus important : « Qu’est-ce que je veux faire ressentir ou montrer ? » Il va aussi de mêmes pour les nombreuses photos où l’on voit sans voir finalement quelque chose. 
  • Instruisez-vous. Ce livre écrit par Céline Jentzsch est très complet pour préparer son voyage et réussir de belles photos. Il y a aussi le Grand livre de la Photographie, un livre de 500 pages pages écrit par Scott Kelby. Même si la Toile est un bon outil pour obtenir des informations, les livres sont toujours utiles.
  • Utilisation des modes. Avoir un reflex et utiliser le mode automatique, c’est comme avoir une Porshe et ne jamais dépasser 50km/h. De nos jours, la machine arrive très bien à analyser les situations mais des fois, elle vous fera défaut. Apprenez à utiliser les différents modes dont le manuel pour être le créateur de vos images en réalisant des effets. Cependant, je comprends que vous n’ayez pas envie de régler votre appareil à chaque fois, alors pourquoi pas privilégier un mode semi-automatique ?
  • Prendre des inconnus en photo. Voici quelques conseils pour réaliser des photos avec des habitants locaux. Même si cela semble « couler de source », être bien informé vous permettra de mieux anticiper leurs réactions.

Vous êtes prêts !

Avec ces petits conseils, vous serez un peu mieux préparé et vous aurez aussi un réflexion un peu plus globale sur la gestion de votre matos de photo pendant vos voyages. Il serait dommage de louper vos photographies pendant votre séjour ou de louper votre séjour à cause d’un incident !

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