Que faire à Québec ? Visite de l’île d’Orléans, le parc Jacques Cartier et de la Mauricie
Notre 3ème étape après Ottawa et Toronto : Québec. Québec est une place politique et historique très importante pour la province québécoise. Québec, c’est une ville mais aussi le nom de la province.
Son histoire commence dès les premiers pas de l’Homme. Non parn ceux de l’explorateur Jacques Cartier qui fut un des premiers français à conquérir la Nouvelle-France. Le territoire comptait déjà ses premiers habitants : les peuples autochtones. Québec est fondé en 1608 par Champlain, ce qui n’est pas si ancien si on la compare à l’histoire de la France. Les batailles qui suivèrent ont créées l’histoire du Québec et aussi du Canada. C’est ainsi qu’une partie devint anglophone tandis que l’autre s’attacha au langage français. Si si, au langage français ! Regardez cette vidéo qui vous explique pourquoi en France, nous ne parlons pas le vrai français !
Jour 1 : Au sommet du Parc de la Jacques Cartier
Depuis Montréal, nous avons conduit jusqu’au Parc de la Jacques Cartier, si situant à une trentaine de minutes de Québec. Le parc est immense bien qu’il ne soit pas le plus grand de la province québécoise. En effet, c’est le Parc national du Mont-Tremblant qui est à la 1ère place avec ses 1500 km. Les entrées des parcs nationaux (SEPAQ) sont payants. Comptez environs 7$ / personne. Une fois arrivée là-bas, vous pouvez choisir les différents sentiers pédestres ou à vélo que vous souhaitez faire selon votre niveau et la durée. Il est aussi possible de faire du canoë et de la bouée. Vous pouvez séjourner tout un weekend en louant des nuits au camping afin d’avoir plus de chance de croiser des animaux !
Sentier des Loups
Nous avons choisis de suivre le sentier des Loups qui est le plus emprunté du parc en raison de ces magnifiques points de vues. La randonnée a duré 5h30 avec 2 belvédères. Elle ne fait que 11km mais il y a un sacré dénivelé de 447 m. C’est le sentier le plus costaud du parc. Il reste toutefois accessible à la famille !
Notez que le temps indicatif est à un rythme québécois. Rajoutez une bonne heure à votre circuit si vous souhaitez prendre votre temps.
Le paysage était beaucoup plus vert, l’oxygène était encore plus frais et nous nous sentions encore plus coupés de la civilisation. Les arbres étaient d’un marron qu’on aurait cru qu’ils étaient neufs tandis que la verdure était quasiment fluo. Le sentier était parfois coupé par des rochers, ce qui nous donnait la sensation d’escalader le sommet. Après une bonne heure et demi, nous avons atteint le sommet, le vrai. HOURRA ! La vue était impressionnante de par l’immensité des montagnes qui nous entouraient. Au loin, on pouvait distinguer le refuge ainsi la rivière Sautauriski qu’on avait déjà vu lors du 1ère belvédère. À perte de vue, aucun signe de l’homme. Pas de gratte ciel, pas d’avions. Nous étions avec une famille qui s’amusait à nourrir un écureuil bien qu’il en soit interdit. Celui-ci ne s’est pas gêné pour tenter de voler l’énorme sac plastique d’amandes et de noix. Sauvage mais très familier avec les humains.
Nous sommes redescendus à 18h30, nous étions les dernières. Je vous avoue que j’avais un peu peur car je craignais d’être dans l’obscurité lorsque le soleil serait derrière le versant de l’autre montagne… Ce qui fut le cas ! De plus, nous étions vraiment seules sur le sentier. Seules sur cette montagne où les animaux commençaient à sortir pour dîner, où nous n’entendions que nos pas et notre respiration. Mes oreilles semblaient désorientées face à ce silence rare et si sauvage. Nous avons croisés devant nous une grande biche qui n’a absolument pas bougé. Notre passage ne l’a pas du tout effrayé. Le soleil était maintenant de l’autre côté du versant, nous pressions le rythme. À 20h, nous étions enfin sorties du sentier. 1h30 de descente où nos rotules ont clairement plus que chauffées, où nous entendions les bruits de la nature, reine du sentier que nous empruntions. Vu l’heure tardive à laquelle nous arrivions sur Québec, nous avons pris un Burger King pour le manger dans le AirBnB que nous avons réservés.
Je recommande cet emplacement car le prix me paraissait raisonnable et il est situé sur une ligne de bus qui va direct au centre-ville si vous ne souhaitez pas prendre la voiture. Martin, l’hôte est un passionné de Québec et sera votre meilleur guide si vous avez la moindre question sur vos activités !
Jour 2 : Montmorency, Île d’Orléans et Vieux Québec
Le matin, nous déjeunions à 10 min à pied de l’hébergement. À Bagel McGuire Café que Martin nous avait recommandé. Les bagels sont une spécialité montréalaise très récente – apparus début 1950- cuisinés par un immigrant ukrainien.
Chute de Montmorency
Notre première escapade se situait au Parc de la Chute de Montmorency. Souvent comparée aux Chutes du Niagara, elle est plus grande que ses jumelles et nous pouvons nous approcher de plus près. Loin des attractions, ici l’expérience était une balade tout autour de la cascade, de son sommet jusqu’à sa chute. Comptez une grosse heure pour faire le tour.
Passage à l’île d’Orléans
Nous passions toute notre après-midi sur l’île d’Orléans, une île où une centaine de producteurs locaux vendent leurs produits. De l’étable à la table. Nous avons déjeuné au Pub le Mitan situé au bord de l’île pour ensuite goûter quelques heures plus tard à la seule chocolaterie de l’île. En voiture, nous avons fait le tour de l’île où des parkings étaient construit ça et là pour contempler certains belvédères. Parfois il y avait même des anecdotes historiques. Par exemple, il y a encore une dizaine de familles souches à St-François (quartier de l’île), où leurs descendants sont encore sur l’île.
Les molles (spécialité aussi québécoise) à la chocolaterie étaient bien plus bonnes que franchises Chocolat Favoris ou la Diperie ! Un régal. Nous avons continués de longer le bord de l’île en nous arrêtant de temps en temps. J’appris au cours de notre promenade que des marins canadiens naviguaient tous les bateaux traversant le Saint-Laurent depuis un accident survenu il y a une centaine d’année. Le commandant d’un gros navire ne connaissant pas les différents courants violents et le temps des marrées hautes et basses. L’énorme navire s’encastra sur la plage de l’île. Depuis cet événement, des marins locaux prennent le relai. Plus large que le Rhône, la Saône et la Seine, ce fleuve est d’une violence que je n’ai jamais vu. Lorsqu’on regarde l’eau, on peut compter tellement de courant différents en plus des tourbillons et des vagues par-ci par-là.
Centre ville de Québec
Le soir, nous nous garons vers les Plaines d’Abraham, un lieu qui jadis était une plaine où les soldats français et anglais combattirent. Nous avons remontés jusqu’au centre-ville en passant par Fairmont Le Château Frontenac et le Vieux Québec. Nous distinguions la Citadelle de Québec qui ouverte aux visites. L’avantage de Québec est que tout est centré au même endroit. Il n’y a pas besoin de s’éparpiller à moins que vous souhaitez manger dans des restaurants / brunchs spéciaux. Nous avons pris le ferry qui nous menait sur la rive d’en face, à Lévis, afin de voir la skyline de Québec de nuit. Là-bas, ce n’est pas encore très bien développé. Il n’y a qu’un pub, une crémerie et un café. Cependant Québec souhaite développer cette partie là qui devient de plus en plus touristique. Posée face au Saint-Laurent, le château étant en rénovation, le spectacle nocturne fut moins lumineux.
Jour 3 : Québec et Parc de la Mauricie
Pour notre dernier repas à Québec, nous avons opté pour un brunch au Buffet de l’Antiquaire. Un restaurant dont sa réputation n’est plus à faire. L’arrière extérieure du restaurant est assez inattendu. Après un plat bien copieux, nous avons fait les environs du Vieux-Québec que nous n’avons pas fini de visiter la veille. Nous avons trouvés une petite rue passante dédiée exclusivement à des artistes. Cela me rappelait Montmartre. Une fois le tour terminé, nous filions au parc national de la Mauricie à 2h de voiture de la ville en direction de Montréal.
Arrivées au parc en même temps qu’un orage, nous avions eu de la chance qu’il passe après une dizaine de minutes. Face à un lac, j’ai vu le torrent de pluie fonçait sur nous, c’était assez surprenant. Une forme de lisré blanc se formait sur le lac, ce n’était autre que la force des gouttes se jettant dans le lac.
Cette année, 2019, la route qui traverse dans le parc dans son intégralité était en rénovation. Nous avons eu accès seulement à deux point-étapes mais cela nous a déjà donné un super goût du parc. Après cette après-midi dans la nature, coupé du réseau, nous sommes revenues sur Montréal.
Le parc est régie par la SEPAQ. Vous trouverez sur leur site web, toutes les activités disponibles dans chaque parc : randonnées, activités aquatiques et terrestres et hébergement en tente ou chalet.
J’espère que ce séjour vous donne de l’inspiration pour découvrir le Québec. Cette province est merveilleuse pour découvrir la nature canadienne. On ne peut que se ressourcer ! La ville de Québec est une très belle ville avec une architecture victorienne soignée. Emblématique et importante au Québec, elle fait partie des villes à visiter si vous êtes de passage dans la province !
Êtes-vous déjà allé là-bas ? Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Voir aussi d'autres articles :
Pourquoi j’ai décidé de partir ?
Partir loin de ses proches n’est pas toujours facile. Ces voyages m’ont forgé, m’ont rendu meilleure et je vous invite à comprendre les voyageurs comme moi.
Mélodie, jeune fille au pair en Australie
Interview de Mélodie qui a passé 10 mois en Australie en tant que fille au-pair mais aussi exploratrice libre !
Le Parc de la Maurice est régie par Parcs Canada (fédéral) et non la SÉPAQ (provincial). 😉