Road-trip dans le sud de l’inde

Road-trip dans le sud de l’inde

Road-trip dans le sud de l’inde

Depuis mon retour du Canada fin 2019, je n’avais plus fait de grand voyage. Pour cause, la crise du Covid et un tas d’autres raisons qui font qu’on s’enferme dans la routine. Bien sûr que je commençais à ressentir ce « manque » après 4 ans sans voyager : manque d’inspiration, cet ennui de ne pas voir quelque chose de nouveau. J’étais un peu comme une fleur qui progressivement se courbe sur elle-même. Une amie à Floriane était partie en Inde depuis déjà 3 ans. On lui avait promis qu’on viendrait la voir. 2024 était sa dernière année de contrat, j’avais une disponibilité qui coïncidait à la saison propice en Inde. Tout était aligné pour y aller avant qu’il ne soit trop tard ! 8 mois avant notre départ, nous avons donc commencé à planifier notre voyage.

Avant de partir en Inde

Partir en Inde ne s’improvise pas. Les démarches administratives sont obligatoires et chanceuses que nous étions, Mathilde a tout fait à notre place puisqu’elle connaissait le processus. Je vous avouerai que pour obtenir un VISA via Internet, c’était la mer à boire entre un site web qui emmenait sur un autre, puis un autre pour se retrouver sur un site web écrit exclusivement en hindi, une des langues officielles du pays. Le coût était de 50€ à nous deux. Bien sûr le passport est obligatoire !

Autre démarche qui se planifie : la médecine. Selon la durée du séjour (+ ou – d’un mois), il faudra réaliser des vaccins. Pour notre part, nous ne séjournions pas assez longtemps pour que le vaccin soit fortement recommandé. Dans votre valise, je vous recommande un petit kit de survie pour la diarrhée, la flore intestinale, la fièvre, etc. Les épices ou le gras très présents dans les plats peuvent fragiliser votre estomac à la longue.Croyez-moi, j’en ai fait la belle expérience !

Le départ

C’est parti pour l’aventure avec Floriane ! On nous a dit que l’Inde allait nous transformer, que nous reviendrons différentes. Il est 4h du matin, nous sommes en direction de l’aéroport de Lyon avec un petit pincement au cœur car nous laissons notre chatte Saphira pour plusieurs semaines chez les parents de Floriane. C’est la première fois qu’elle restera aussi longtemps loin de nous, dans un milieu qu’elle connaît à peine. Mais le plus important, c’est que nous sommes prêtes à accueillir ce voyage à bras ouverts.

Nous arrivons à Bangalore (Bengaluru) quasiment 24h après notre départ en comptant le décalage horaire. Mathilde, l’amie de Floriane chez qui nous logeons et nous passerons notre 1ère partie de l’aventure est venue nous récupérer. En attendant de passer l’immigration, j’ai reçu un SMS de belle-maman qui me demande si les affaires posées sur la table à repasser sont à moi. En arrangeant les valises, Floriane avait sortie mes affaires en pensant que j’allais les remettre. Oups ! L’immigration passée avec un peu de peine, il est temps de finir la nuit chez Mathilde.

On se se lasse jamais d’être au-dessus des nuages

Il fallait bien immortaliser ce moment avec le réseau social à la mode !

Jour 1 : s’acclimater au pays

Pour le 1er jour, nous avions prévu d’être « chill » car un road-trip nous attendait dès le lendemain. Puisque la moitié de mes affaires était restée en France, nous sommes parties faire du shopping au Mall du coin. C’est à Bangalore que se trouve le 3e plus grand centre commercial d’Asie, le Phoenix Market City. Nous sommes allées dans un mall un peu plus petit. L’idée était de trouver efficacement 2-3 habits plutôt que d’entrer dans ce géant bâtiment.

Nous avons pris le « lunch » très tardivement (ce qui deviendra une habitude de manger aux alentours de 15h – 16h le reste du voyage), Mathilde nous a fait découvrir le restaurant où elle allait manger durant ses pauses-déjeuners, le restaurant Itihaas.

Il faut savoir qu’en Inde, il est coutume de manger avec ses mains et uniquement la main droite. Il y a des éviers à disposition mais très rarement du papier pour s’essuyer. Il est possible d’avoir de l’eau gratuitement comme en France mais il faut bien demander si elle est filtrée ! Je vous promets, l’eau filtrée ne devrait pas craindre. Mais vous pouvez toujours opter pour de l’eau en bouteille si jamais.

Les scooters sont très courant

La vue depuis le toit d’une résidence

Les chiens ne sont pas adoptés mais souvent on leur donne à manger

Selon où vous êtes en Inde, il faudra demander un Masala Tea ou un Chaï Latte.
Les indiens ont chacun leur appellation.

Après le lunch, Mathilde a l’habitude de boire le Chaï Latté / Masala Tea, la boisson locale indienne dans un shop à quelques mètres du restaurant. Nous longeons la Service Road, une route qui longe l’autoroute et où il faut être prudent. Pourquoi ? Parce que les indiens peuvent rouler à contre-sens et cela ne dérange personne ! Nous arrivons devant un petit shop qui comme dirait l’expression française « ne paie pas de mine ». Le proprio connaît Mathilde, ils échangent quelques politesses puis nous goûtons cette boisson qui s’avèrera un délice ! C’est un mélange d’épices mélangé avec du lait très chaud servi dans un petit verre.

En fin d’après-midi, nous nous promenons autour du lac de Yelahanka Lake. Une bonne heure de marche où nous avons admiré la golden hour puis les couleurs rosées du coucher de soleil. Mathilde me fit remarquer que le croissant de la Lune n’était pas comme en Europe, et qu’ici il ressemblait à un sourire dû à la latitude du pays. Lorsque nous marchons, j’entendais des bruits de machines. Comme des machines à coudre. C’était effectivement bien cela. Mathilde me raconta alors qu’il y avait des usines de tisseuses un peu cachées dans les immeubles au bord du lac et qu’elles ne s’arrêtaient pratiquement jamais.

Le soir, nous rencontrons le petit ami de Mathilde, Somana. Il est indien et à cœur de nous faire découvrir la nourriture locale ! La soirée se déroula au bar, le Watson’s Sahakara Nagar. Somana nous a fait goûter plusieurs « appetizers » pour qu’on puisse découvrir les différentes épices et s’habituer progressivement à leur intensité. Sans faire exprès, j’ai croqué dans un piment. Il a fallu 5 bonnes minutes pour stabiliser mon corps en ébullition. Me voilà baptisée ! 

Après cette première journée, je constate bien des différences avec la France mais il est inutile d’en faire des comparaisons car les deux pays ont deux histoires si richement différentes et opposées avec une maturité de développement non comparable. Par contre, l’Inde est un pays où se trouvent de multiples paradoxes. Allez, il est temps de recharger les batteries. Demain, le road-trip en direction du sud démarre.

Jour 2 : Direction l’Inde du Sud

Toutes les 3 en backpack, nous sommes prêtes à explorer le sud de l’Inde. Mathilde a acheté une voiture pour être plus indépendante et visiter plus facilement les alentours. Bangalore est une ville immense et il faut minimum 1h pour la traverser, si ce n’est plus selon les embouteillages ! Pour conduire en Inde, il ne suffit pas de savoir conduire une voiture et respecter les panneaux comme en France. D’abord, le permis s’obtient en l’achetant et ensuite, il faut être patient, savoir s’affirmer sur la route et être très vif ! Personne ne respecte les panneaux, ni les lignes. Les insertions d’autoroute sont en forme de X, des croisements pas du tout sécurisés. C’est à dire qu’il y a une entrée qui fait également sortie sur 20m. Les voitures peuvent sortir et entrer en prenant des virages à 90°. Pas de ligne pour décélérer, ni accélérer. Seulement un klaxon et votre vivacité pour s’insérer dans le méli-mélo des véhicules et la cacophonie des klaxons. En Inde, ils klaxonnent pour tout. Klaxonner est même recommandé car puisque chacun fait sa vie sur la route, il est important d’avertir sa présence. Je ne fais pas de ski mais Mathilde m’a dit que conduire en Inde, c’est comme faire du ski. Tu t’occupes seulement de ce qu’il y a devant et t’avances.

Un vélo sur l’autoroute, oklm

Nous avons pris le petit déjeuner à la sortie de Bengalore, au restaurant Kadamba Veg où j’ai mangé un Vada, une sorte de donut salé, un plain Dosa, une crêpe à base de riz et de farine servie avec 2 sauces, un Idli, des petits pains blancs et un sweet Lassi qui est du yaourt mixé. Le mien avait un petit coulis de mangue en plus. Un délice un peu huilé pour l’estomac mais si bon !

Plain Dosa avec 2 sauces et un Vada

Sweet Lassi et des idli

Sur le trajet, nous nous sommes arrêtées au Temple Somanathapura au beau milieu d’un village. Il a fallu 68 ans pour construire le temple pour qu’il ne soit actif qu’une quarantaine d’années à cause de l’invasion des Monghols qui ont saccagé les sculptures. Une guide nous a raconté son histoire. Nous étions pieds nus en cherchant chaque petite parcelle d’ombre pour refroidir nos pieds brûlants. À la sortie du temple, nous nous sommes hydratées avec une noix de coco. Un délice. Mais à ma plus grande surprise, ça ne sera pas ma boisson surprise de ce voyage ! (Le Lassi en 1er, le Thé Masala en 3e… mais qui est le 2e ?)

Dans les villages, il n’y a pas de places de parking, ni de trottoir. Chacun se gare comme il veut.

Des cultures et des cultures

Un camion bien chargé de feuilles de bananiers

Nous avons pris le déjeuner à Mysore au restaurant Sandhyas House pour découvrir un nouveau plat indien : le thali. Le thali est un plat où une plain dosa (la fameuse crêpe), du riz et différents assortiments de sauces sucrées et salées sont servies sur une feuille de bananier. Il est possible de reprendre autant de riz que nous souhaitons mais je vous défie de finir déjà ce que vous avez sous votre nez ! Pour le dessert, nous avons une sorte de pâte sucrée. Les femmes à côté de nous voulaient nous proposer des petites boules avec une épice spéciale. Souvent, ces petites boules étaient mangées à la fin du repas pour avoir une haleine fraîche.

Nous visitons le Palais de Mysore après le repas. Dès la sortie de la voiture, nous avons compris que nous allons être prisées par les demandes de selfie car le site était très touristique. Le problème est que lorsqu’on fait un selfie, pleins de gens s’attroupent autour de nous pour avoir aussi un selfie. Un moment donné, nous étions entourées d’une vingtaine de personnes sans issue possible. C’était un peu angoissant… N’hésitez pas à dire non. Y’a aucun problème avec le « non ». Parfois ils essayeront même une dernière tentative à votre insu ! Une fois l’extérieur visité, nous entrons dans le palace, pieds nus, encore une fois. Nous visitons un palace d’une riche famille royale. En sortant du Palais, Mathilde nous a fait goûter du jus de canne fait par ces mystérieuses machines que je voyais au bord de la route. Vous connaissez maintenant ma 2e boisson préférée en Inde !

Et bien sûr, tout à la main !

Avant de quitter Mysore, nous nous sommes promenées au Kukkarahalli Lake. La nuit tombante très rapidement vers 18h, nous avons eu droit à un beau spectacle de chauves-souris !

Il nous restait un peu de route avant d’arriver au « stay » à Kabini. Même s’il n’y avait que 50km restants, la route fut sportive entre routes en terre avec de gros trous et des chauffeurs fous avec leurs grands phares allumés. Enfin arrivées, nous avons été accueillies par le personnel de Vikas qui nous avait gardé à manger. Tous les plats étaient conservés dans la chaleur et le personnel tenait à soulever le couvercle dès que nous approchions d’un plat.

Je ne vous ai pas encore parlé des salles de bain en Inde. La pièce comprend toujours la douche et les WC. Pour s’essuyer aux toilettes, les indiens n’utilisent pas de papier mais une douchette installée à côté. Exactement comme les musulmans. La douche est à l’italienne, c’est à dire qu’il n’y a pas de vitre ou de rideau de protection, ni de bac. Bien sûr, il est possible d’utiliser du papier pour les touristes si jamais mais veillez à en avoir sur vous !

Jour 3 : Le safari à Kabini

Réveil très matinal. Il est 5h du matin et nous sommes déjà sur le pas de la porte. Pour l’anecdote, nous devions suivre un homme qui allait aussi au Safari et dire aux guides que nous venions de Mysore. Pourquoi ? Car il est officiellement interdit d’avoir des « stays » autour du Safari afin de permettre au safari d’attirer les touristes et de les héberger. Le soleil s’est levé lorsque nous étions dans les voitures, à l’entrée du safari. Nous avons réservé 2 sessions de safari, une le matin, la seconde l’après-midi. La magie opérera pour le reste de la journée !

Il y a des gens qui ne voient jamais de léopards et encore moins de tigres. Puis d’autres qui n’en voient pas dès la première fois. Nous, nous faisions parties de ce petit pourcentage qui réussit les deux ! Cette journée s’annoncera comme un jour de chance car nous avons pu voir une maman léopard avec son petit dès la première session. Il fallait s’accrocher dans le 4×4 car dès qu’un guide était mis au courant qu’un mammifère était dans les parages (éléphants, léopards et tigres), tout le monde rappliquait. Heureusement les groupes étaient divisés sur 2 zones. Après 4h de safari, nous sommes revenues au logement pour le petit-déjeuner. Le plan était de nous reposer mais Vikas, le propriétaire du stay avait d’autres plans pour nous. Lorsque nous lui racontions que nous n’avions pas vu d’éléphant, Vikas a appelé des amis pour savoir s’il y en avait dans une zone sauvage un peu reculée. Une fois qu’on lui confirma qu’un troupeau se trouvait proche d’un lac asséché par la saison, il monta avec nous dans la voiture de Mathilde. S’en est suivis des chemins de terre avec des trous si profonds qu’il fallu sortir de la voiture pour que la carrosserie tape le moins possible le sol. Après 15min à marcher sur le lac asséché à l’heure la plus chaude de la journée, où quelques vaches nous faisaient coucou, nous apercevions les éléphants. Vikas avait emprunté des jumelles. Tour à tour, nous nous les passions et repérions les groupes éléphants s’approchant du rivage face à nous. De ce lac, il restait très peu d’eau. Mais assez pour avoir une barrière avec les éléphants car ils peuvent être plus agressifs que nous le pensions. Ils peuvent courir jusqu’à 60km/h et on nous a bien fait comprendre qu’il était préférable de ne pas être trop proche d’eux. Si vous saviez ce qui nous a frôlé quelques jours plus tard…

Là où nous marchons, c’est rempli d’eau pendant la mousson.

Après la pause déjeuner, la chance continua de me sourire. Vikas s’est arrangé avec le magasin en dessous de son logement pour louer du matériel photo à moitié prix. J’étais munie d’un Sony A7III comme j’ai (mais qui est resté en France pour des raisons pratiques) et surtout j’utilisais pour la 1ère fois, un énorme objectif : un objectif 200-600mm f/2.8. Heureusement que je suis habituée avec mon 70-200mm au quotidien car sinon j’aurais eu les bras en compote.

Pour la 2e session, nous étions dans la zone A, une zone qui me paraissait plus avancée dans la réserve, plus sauvage. À peine entrée dans la zone qu’on observait une famille d’éléphants faisant trempette dans un point d’eau. J’ai aussi pu capturer des oiseaux, des singes et des daims. Je me transforme en photographe animalier le temps d’un après-midi, qu’est-ce que c’était chouette de découvrir ce domaine !

D’un coup notre convoi s’est transformé en un convoi de filature où nous essayons avec les autres voitures de repérer les tigres. Selon les cris de certains animaux, les guides ont compris qu’un tigre était dans les parages. Après 2h de filature, un tigre est passé devant nous. Ce fut bien trop rapide pour que je capture le moment avec l’appareil mais assez avec mes yeux. Après cette soudaine apparition, il était bientôt l’heure de rentrer. Le chauffeur roulait à tout vitesse. Je pensais que nous avions pris du retard mais après 10 minutes de véritable rallye, nous étions face à des léopards qui sortaient au coucher du soleil. Les dernières étincelles de magie avant de terminer cette journée de safari.

Le soir, Vikas a insisté pour nous emmener au bord du lac, proche de chez lui. Ce qui était en réalité plutôt proche d’un champ dans l’obscurité. Si Vikas ne connaissait pas un proche de Mathilde, je vous avouerai que la situation pouvait être angoissante. Je me suis un peu sentie comme dans une mission d’un jeu-vidéo, du type GTA ou Mafia. On devait suivre en voiture l’un des « boys » qui nous guidait en scooter. Puis un indien fit signe de la main, couru à la hauteur du scooter pour sauter dessus. Nous nous enfonçons dans un champ. Une fois arrivées sur les lieux, on apercevait un feu de camps. Pendant toute la soirée, les « boys » surveillaient le feu. Vikas est passé dans la soirée : Mathilde fêtait une nouvelle bougie ! Mis au courant par le petit ami de Mathilde, Vikas avait prévue cette délicate attention depuis longtemps avec un gâteau indien. Après 2h à grignoter, quelle fut ma surprise quand on nous indiqua que le dîner nous attendait au stay. Quoi ?? Mais il y a encore à manger ? Et pas qu’un peu, comme d’habitude ! C’est la tête pleine d’émerveillement et une carte SD bien remplie que je m’endormis au stay pour une nuit supplémentaire car on appris que pour aller à Wayanad, notre prochaine destination, il fallait traverser la réserve naturelle… qui était fermée la nuit !

Jour 4 : En route pour Wayanad

Il est 7h30, nous sommes déjà dans la voiture pour traverser la réserve naturelle avec l’espoir de croiser des animaux sur notre chemin. La chance continua de nous sourire puisqu’on a croisé un éléphant, des singes et des daims. Le taux d’apparition des daims est aussi élevé que le Rattata dans Pokémon !

Mathilde nous avait prévenu que cette route était très jolie. Mais je ne pensais pas vivre un tel émerveillement. Les paysages pouvaient changer si vite, passant d’une multitude de palmiers en contre-jour, puis ensuite des arbres desséchés par la saison, des champ de culture verdoyants… Parfois c’était irréaliste !

Pour annoncer qu’il était en panne, ce camion s’est servi de feuilles de bananiers

Sur notre route, nous nous sommes arrêtées à Harrison ViewPoint à Chelode où nous nous baladons dans un champ de thé, à la recherche d’une cascade cachée. En partant, je me tournais vers des femmes qui triaient le thé. Je n’ai pas compris ce qu’elles disaient mais elles se cachaient à la vue de mon appareil. Elles voulaient être payées pour qu’on les prenne en photo.

Dernière étape avant la destination finale : Pookode Lake. Un lac où les familles peuvent se divertir en y faisant le tour à pied ou en pédalo. À notre arrivée, nous voyons déjà les singes, ceux qui sont gris avec le visage rosé. Eux ne sont pas du tout commodes par rapport aux blancs qu’on voyait dans la réserve. La vigilance était donc de mise. Le lac était recouvert sur toute une surface de fleurs roses. Les indiens sur les pédalos se sont amusés à faire une longue chenille. La chaleur était un peu moindre grâce à l’étendue d’eau et les nombreux ombrages. Nous nous sommes posées à l’entrée pour checker notre route sur le GPS. Pendant ce temps, j’observais les indiens taquiner les singes. Certains leur donnaient à manger, d’autres essayaient d’approcher les familles dont le petit bébé était entre les deux parents. Un singe n’était qu’à un mètre de nous. Personnellement, je n’étais pas bien rassurée.

Mathilde nous racontait qu’un jour, elle avait oublié de fermer son balcon à Bangalore. Et qu’à son retour, l’appartement était sans dessus-dessous à cause de singes qui étaient venus squatter !

Des travailleurs dans des champs de thé

Après un rafraîchissement sur les hauteurs du lac, nous sommes parties à notre stay où le chemin ne donnait la possibilité qu’à une seule voiture de passer. Nous voilà au Magnifico Manor appelé aussi Mountain Manor à Vayittiri, un petit havre de nature à côté de Wayanad où nous passerions donc la nuit. Avant le coucher du soleil, nous profitons de l’extérieur pour faire un shooting photo et s’amuser avec la balançoire. Ne voulant pas ressortir la voiture, on a opté pour une livraison Uber Eats et profiter du stay.

Jour 5 : En route pour Ooty

3 jours consécutifs où le départ était au lever du soleil. Cette fois-ci, la raison était politique. Il y avait des grèves sur les routes car un nouvel accident touristique s’était produit avec un éléphant. Les routes étaient donc susceptibles d’être bloquées par des grévistes.

La route que nous empruntons était la continuité de celle d’hier. Le paysage était encore plus irréel que jamais. La rosée du matin avec le soleil caché par la brume de la vallée nous immergeaient dans un cadre unique. Au fur et à mesure que le soleil montait, les paysages se réchauffaient et le vert quasiment fluo des champs de thé brillait ! La route était magnifique. Les paysages pouvaient changer du tout au tout. Par exemple, en plein milieu d’une zone de forêts remplies de palmiers et de champs de thé vert, nous avons atteri dans une zone avec des arbres géants avec une lumière sans pareil. Féérique !

Bien que nous sommes parties très tôt, nous n’avons pas pu esquiver les blocages. Chanceuses encore, nous n’en avons subi qu’une quinzaine de minutes d’arrêt par 4-5 indiens dont certains avaient le drapeau communiste. Sur la route, nous nous sommes arrêtées plusieurs fois. La première pour manger, la seconde sur un point de vue. Et bien sûr plus cher si vous avez un appareil photo ! Arrivées à Ooty, nous nous sommes restaurées au restaurant Angaara en prenant un Biryani, un plat typique de l’Inde aux origines musulmanes. Après la pause-déj, nous nous sommes posées dans le jardin Rosegarden, un grand parc avec différents jardins pour se reposer un peu. Vers l’entrée du jardin, il y avait de nombreux vendeurs avec leur shop mobile. En regardant Google Maps, nous avons vu un point de vue intéressant qui était en direction de notre logement du soir. Cependant, nous ne l’avons pas trouvé après de multiples recherches à bord de la voiture de Mathilde qui s’est révelée être un véritable 4×4 ! Par ailleurs, Google Maps est à privilégier par rapport à Waze. Les Indiens étant davantage sur Google que Waze, les mises à jour des routes / travaux sont plus fiables !

Pour casser la croûte le matin, nous nous sommes arrêtées dans un shop

Des vendeurs avant d’entrer dans Rosegarden

Le soir, nous avons atteint notre logement qui se situait à Coonoor. En arrivant, nous avons eu la belle surprise de tomber nez-à-nez avec un buffle. Alors que Floriane et Mathilde ouvraient le portail, un indien leur a dit avec le plus de calme possible de retourner dans la voiture et de se baisser car un buffle approchait. Le buffle est passé entre notre voiture et une autre, la faisant légèrement vasciller. Plus tard dans la soirée, en allant manger à Coornoor Junction qui se situait à une centaine de mètres, nous avons recroisé le buffle qui dormait dans le champ juste à côté de chez nous. Autant vous dire que nous n’étions pas très sereines !

Jour 6 : Retour à Bangalore

La veille, nous avons remarqué qu’une église était juste à côté de notre hébergement. C’est donc dans la coûtume qu’à 6h30, nous étions réveillées par la sono extérieure qui diffusait les chants chrétiens. Spoiler : nous avons été réveillées par presque toutes les religions à des heures très matinales durant notre séjour en Inde. De vrais lève-tôt ! Après plusieurs jours de road-trip, il était temps de rentrer sur Bangalore avec 6h30 de route. Sur le chemin, nous avons acheté du thé masala (masala veut dire que c’est un mélange. Le Thé Masala est donc un mélange d’épices.) dans un petit shop, vu des éléphants en traversant une réserve et bu une noix de coco au bord de la route. Que nous avons d’ailleurs payé au prix le plus cher, assumé par le vendeur devant tous les autres clients car nous n’étions pas indiennes. Bien que Mathilde ait fait comprendre qu’elle est ici depuis des années et qu’elle comprenait un tout petit peu la langue.. 

Sur le chemin, nous nous sommes arrêtées à Mysore, dans un restaurant occidental, le SAPA Sourdought & Pastry créé par une allemande. En s’approchant de Bangalore, nous retrouvions ses étonnements : les voitures en sens inverse, des feux au bord des routes, la circulation qui ne semble jamais se calmer et surtout une ville où tout est possible.

Ces shops sont souvent sur les autoroutes

Jour 6 : Coup d’arrêt à Bangalore

Pagaille à 4h du matin. L’estomac de Floriane et le mien sont devenus fous. Baisse d’énergie, maux de ventre. Qu’avions-nous mangé pour être si mal alors que nous avions mangé dans des shops dans le fin fond de la campagne ? Après inspection, il s’est avéré que c’est la grenade, nettoyée à l’eau filtrée qui nous a trahies. Cette fameuse grenade mangée en rentrant de notre périple. En fin d’après-midi, j’avais repris assez d’énergie pour aller à Cubbon Park avec Mathilde et Somana. C’est un parc immense où il est interdit aux couples de s’embrasser et où il est agréable de respirer un peu de nature dans cette jungle de moteurs que peut être Bangalore. Depuis le parc, il était possible d’observer UB City, une immension maison sur la Tour Kingfisher. UB City est une maison vide puisque son propriétaire a du fuir le pays…

Ensuite nous avons pris le métro pour nous diriger vers Commercial Street. Pour entrer dans le métro, il faut passer son sac aux rayons X et mon appareil photo devait être rangé dans un sac. Il y avait pleins de shops mais nous visitions seulement une bibliothèque de rêve où une tonne (voire 2) de livres étaient stockée. De la seconde main au neuf, il y en avait pour tous les goûts ! L’intoxication alimentaire m’ayant rattrapée, nous sommes rentrées à l’appartement ensuite. Ce jour-là, il était prévu de découvrir le KR Market et de visiter le 2e plus grand centre commercial d’Asie mais nos plans furent chamboulés.

Jour 7 : Encore un nouvel état !

Pour notre dernier jour de la première partie de notre périple, nous sommes parties au Temple Lepakshi situé dans un état voisin, Andhra Pradesh. Que ce soit à l’aller ou le retour, c’était agréable d’observer l’extérieur. Observer les petits villages, regarder les petits stands au bord de la route, etc. Nous avons déjeuné sur le chemin avant d’arriver au Temple. Durant la visite, Mathilde nous a emmené dans l’endroit le plus sacré du temple où après une offrance, le moine hindouiste a fait une prière en notre nom. Après la visite, il était l’heure de prendre l’avion pour New-Delhi.

Je m’étais mal comprise avec l’agence qui pensait que j’arrivais le lendemain matin. Mathilde m’a aidé à réserver une nuit d’hôtel et l’Uber pour nous emmener jusqu’à l’hôtel. N’étant plus avec elle, je vous avouerai qu’on se sent très rapidement perdus !

L’Inde est un pays gigantesque où les cultures peuvent être très différentes d’un état à un autre. Parfois un état tout entier ne peut communiquer avec un autre. On note une trentaine de langues différentes ! Pour ces premières péripéties, j’ai beaucoup apprécié le sud du pays. Ses paysages, ses temples où il y avait peu de visiteurs car nous étions souvent en campagne plutôt que des grandes villes. J’ai apprécié sa nourriture bien qu’elle soit peut-être un peu trop grasse pour moi. Mathilde nous disait que l’important en Inde était de connaître quelqu’un car ils « se connaissent tous ». Ce qui peut faciliter les choses en cas de problème. Et d’ailleurs, ce n’est clairement pas un pays que je recommanderais de faire sans un hôte local avec vous. Cela vous évitera de payer plus cher ce qui est prévue ou d’être victime de corruption de la part de la police, ce qui a failli nous arriver (mais qu’on a évité faute de monnaie sur nous !). Les indiens parlent plus ou moins anglais dans les grandes villes mais il suffit d’un peu s’en éloigner pour rompre toute communication avec eux. C’est donc vraiment un conseil d’être avec quelqu’un du pays, cela ne gâchera pas votre expérience ! Car l’expérience en Inde, elle existe ! Si on m’avait dit que le pays allait me transformer, il m’a surtout donné une vision différente, des points de vue différents de ce que j’avais. Le slogan du pays est « Incredible India« , c’est à dire « L’incroyable Inde« . Ce qui est vrai car elle est si riche en culture, si paradoxale, si énorme et le pays est clairement qu’à 2% de son plein potentiel. Clairement je suis sortie de ma zone de confort sur ce voyage mais l’expérience fut positive ! 

Je tiens à remercier Mathilde pour ce voyage qui nous marquera sans doute à vie avec Floriane. C’est vrai que sans elle, nous n’aurons peut-être pas eu l’opportunité, ni l’envie d’y aller. Si la différence peut nous attirer, quand elle est trop grande, elle peut nous faire reculer. Nous avons pu voir ce qu’était l’Inde mais il reste encore difficile de la décrire, d’y décrire mot pour mot son expérience. Car si ce pays se dit incroyable, il est surtout imprévisible. Et que finalement, ce n’est peut-être pas le pays qui nous offre l’expérience mais plutôt nous, à comment nous lui ouvrons les bras.

Étudier à UCLA : l’exemple de Terry

Étudier à UCLA : l’exemple de Terry

Étudier à UCLA : l’exemple de Terry

Aujourd’hui, je vous partage l’expérience de Terry qui est maintenant un jeune motion-designer / graphiste basé à Lyon. Il était étudiant dans une école de design et de création numérique lorsqu’il devait réaliser un stage de 4 mois à l’étranger. Il a décidé de continuer ses études à l’université UCLA à Los Angeles. Terry, dis-nous en un peu plus sur cette expérience universitaire internationale !

Pourquoi as-tu choisi l’université UCLA ?

Je devais réaliser un “quarter” à l’étranger dans le cadre de mes études. Une multitude de destinations étaient proposées, dont plusieurs aux États-Unis (Orlando, New-York, LA) et mon choix s’est évidemment retenu sur UCLA. Pour moi, la Californie et sa mentalité West Side m’ont toujours séduit. J’ai aussi choisi cette destination pour la passion du basketball (Bruins, Lakers / Clippers) et aussi le baseball (Dodgers). Il y a tellement de bonnes vibes. UCLA est réputée pour avoir accueilli de nombreux athlètes superstars comme Kareem Abdul-Jabbar.

Situé dans le quartier de Westwood à Los Angeles, l’université de Californie, plus souvent nommée par son acronyme UCLA est une université publique de renommée mondiale. Première université de l’État californien, elle comptabilise plus de 40 000 étudiants, américains et étrangers confondus. Elle est spécialisée dans l’Éducation et la Recherche. 1 milliards de dollars sont investis dans la recherche, faisant de l’Université l’une des plus importantes institutions mondiales dans sa catégorie.

Plusieurs professeurs et anciens étudiants ont reçu des prix Nobel en plus d’autres prix internationaux. Sa réputation fait d’elle la 1ère université américaine, et est souvent classée entre 10 et 17ème au rang mondial.

Los_Angeles_UCLA_Université

Parmi les démarches administratives, le TOIEC en faisait-il partie ? 

Une agence spécialisée dans les séjours linguistiques à l’étranger nous accompagnait pendant les procédures à suivre. Nous avions le choix de passer le TOEIC avec au minimum 900 pour UCLA, ou l’IELTS avec une moyenne minimum de 7/9 sur les différentes catégories (writing, oral speaking, oral comprehension, etc..)

Ensuite, il a fallu obtenir un visa F1 (étudiant étranger) pour se rendre légalement sur le territoire. Ce visa n’autorise pas à travailler sur le sol américain.

Est-ce que pour les stages aux USA, on est suivi par des agences en général ? Sinon, peut-on être suivi ?

Aux États-Unis, il existe différentes manières de réaliser un stage. Une des manières que je recommande est celle de se faire “sponsoriser”. Une entreprise investie en quelque sorte sur ton profil et t’aide dans les démarches pour obtenir un visa de travail, dans le but d’effectuer un stage, une mission courte ou un contrat à plus long durée. 

Il est aussi possible de partir en contrat VIE par une entreprise française (ou européenne). Les contrats VIE t’envoient à l’étranger dans l’entreprise francophone installée à l’étranger. La durée dépend du contrat. Sinon, il me semble qu’il existe des organismes et des structures qui accompagnent des étudiants pour les stages et expériences professionnelles sur le sol américain.

Pour sponsoriser un étranger, l’entreprise doit prouver que vous ne volez pas la place d’un américain et que vos compétences sont meilleures que les autres candidats. L’entreprise doit débourser 1000$ dans les démarches administratives (visa H1-B)

Terry_Los_Angeles

Comment as-tu trouvé ton logement ?

Une fois que toutes les premières démarches administratives étaient remplies, nous étions mis en contact avec une agence immobilière spécialisée pour les étudiants afin qu’ils nous logent sur place. Nous étions dans le quartier de Westwood, à 5 min du campus. Les appartements là-bas n’étaient pas mixtes, et je me suis retrouvé avec 2 potes français de mon école et deux étudiants chinois.

 

De même que pour la démarche administrative, tu es aussi aidé pour le logement ? Recommandes-tu ce quartier pour les étudiants étrangers ?

J’étais logé dans le quartier de Westwood au 911 Kelton Avenue LA, juste à côté du cimetière militaire National. C’est un quartier regroupant essentiellement des étudiants de UCLA, USC et autres établissement ce qui en fait un coin très jeune, dynamique, mais aussi réputée pour sa proximité entre ses locataires. Pour des étudiants, je recommande vivement ce quartier !

Concernant le logement, nous étions accompagnés par une agence immobilière, Zuma Housing,  basée non loin du Wilshire Boulevard. Spécialisée dans les logements étudiants, elle a répondu à toutes nos questions, et n’hésitait pas à nous fournir tous les détails nécessaires afin que nous passions un excellent séjour.

Qu’attendais-tu de cette expérience ? 

De parler anglais quotidiennement et de rencontrer des étudiants étrangers. Je voulais devenir plus autonome et c’est en partant loin de chez mes parents. Je voulais revenir à LA aussi pour sa vibe et ses surprises. Les palmiers, la plage, ainsi qu’Hollywood, Beverly Hills, le Griffith Observatory, Santa Monica. La liste est encore tellement longue..

UCLA_Bibliothèque

Tu es déjà allé aux USA ?

C’était la troisième fois que je me rendais sur le Nouveau Continent. La 1ère fois était lors d’un séjour linguistique à Washington d’une durée d’1 mois où je fus hébergé par une très gentille famille d’Équateur à Purcellville en Virginie. Ils accueillent en continu des étudiants et jeunes étrangers dans leur famille et ce fut une très belle expérience. La deuxième fois, c’était lors d’un trail de 3 semaines en Californie où j’ai pu visiter pour la première fois LA, San Francisco et Las Vegas, la ville des pêchés. J’étais tellement ébloui par les nombreux aspects de cette culture américaine. Je commençais déjà à en tomber amoureux, et c’était pour moi logique d’y retourner lorsque l’opportunité s’était présentée.

Comment as-tu organisé ton départ ? 

J’ai étudié les potentiels évènements et sorties incontournables à faire une fois sur place. J’ai répertorié les événements sportifs à voir à tout prix, ainsi que les agences créatives présentes sur place. C’est comme ça que j’ai appris que le Motion Plus Design avait lieu pile poil pendant mon séjour.

 

Il y avait-il des pré-requis pour entrer sur le sol américain comme une certaine somme sur son compte bancaire comme il le faut au Canada ? As-tu regardé si tu pouvais voyager autour de LA pendant ton séjour ?

Il fallait en effet avoir une certaine somme d’argent sur son compte bancaire pour se rendre aux États-Unis. Ils s’assurent de la pérennité de ton séjour, et si tu as suffisamment les moyens pour y vivre une certaine durée. La banque, sur demande, vous délivre une lettre recommandée attestant des montants financiers suffisants. J’ai pu voyager autour de LA (Las Vegas, Nevada) et d’autres de mes camarades se sont rendus soit à New York, soit à San Francisco, San Diego. Par contre, au vu du VISA qui nous était délivré, il ne me semble pas que l’on puisse aller au Canada, Mexique, ou autre pays étrangers et revenir aux États-Unis.

Quelles étaient tes impressions à ton arrivée à Los Angeles ?

Fraîchement débarqué du Tom Bradley International Airport, c’est une sensation douce qui me remplit, rien qu’à l’idée de remettre le pied sur le sol américain. Un air de déjà vu. Un confort et un agréable souffle vous poussent à parcourir et visiter cette ville encore et encore. J’avais l’impression que tout ceci n’était pas vrai. Même après l’avoir fait plusieurs fois, revenir aux États-Unis semble toujours irréel à mes yeux. Obnubilé par la NBA et ses matchs à 4h30 (heure française), je me rends compte qu’ici c’est le paradis pour la balle orange. Je ne voulais plus repartir et je commençais déjà à m’imaginer vivre le rêve américain en pensant à quoi pouvait ressembler une vie ici (professionnelle et personnelle).

Los_Angeles

La vie coûte cher au quotidien ? Comment tu te débrouillais ? La barrière de la langue n’a pas été trop difficile au début ? 

Au quotidien, la vie est un peu plus chère qu’en France. Que ce soit pour les courses ou les transports en commun. Vivre à LA est plus cher de manière générale. Ayant des facilités en anglais (Merci Maman !), l’anglais ne m’a pas du tout fait peur et au contraire, c’était toujours un réel plaisir de parler une autre langue. Au début, quand tu entends des américains s’exprimer, ton cerveau s’embrouille un petit peu, mais pas de problème, c’est le début, le temps de t’adapter. De mon côté, j’ai toujours voulu être dans un groupe où l’on parlait uniquement en anglais. Que ce soit la première fois où j’étais parti à Washington et vivant avec des russes, des thaïlandais, des espagnols et latino américains, ou alors ici à LA avec des turques, canadiens et chinois. L’ouverture de la langue et le pas vers l’autre est tellement intéressant et excitant à la fois !

 » Au début, quand tu entends des américains s’exprimer, ton cerveau s’embrouille un petit peu, mais pas de problème, c’est le début, le temps de t’adapter. « 

La vie sur le campus est-elle comme dans les clichés qu’on retrouve dans les comédies américaines ?

On retrouvait certains éléments des films américains sur les campus universitaires comme les maisons des sororités qui mettent la musique à fond dès 18h et t’incitent à te renseigner sur Alpha Chi Omega. Il y avait tellement de maisons dédiées à ces sonorités, c’était juste dingue, j’avais du mal à y croire ! Je pensais que c’était que dans les films. Il y aussi énormément ce côté étudiant où tu fais beaucoup la fête peu importe le motif, cela favorise les rencontres, surtout si tu es un étudiant étranger. Si certains peuvent voir un côté superficiel à tout cela, il faut aussi prendre en compte que certains américains sont très aimables, et te viennent en aide si tu leur demandes poliment !

 

Qu’est-ce que Alpha Chi Omega ?

J’ai cité cette sororité comme exemple, mais ce n’est pas la seule. C’est la sororité la plus connue du campus d’UCLA. C’est un regroupement d’étudiant.e.s de même valeurs qui se poussent entre eux pour accomplir leur projets personnels et professionnels. Par exemple, je ne me souviens plus du nom, mais il y avait la promotion d’une fraternité pour les personnes persiennes (Iran, Irak, etc…) et c’est fou car ça crée des affinités par des personnes de la même culture que toi pour s’ouvrir sur celles des autres.

Campus_House_UCLA copie
Los_Angeles

As-tu pu te faire des potes états-uniens ? 

J’ai eu plus d’occasion de me rapprocher d’étudiants étrangers que d’américains. UCLA étant un campus avec une énorme diversité, je n’ai pas pu encore établir de liens avec des Américains natifs, du moins pendant ce séjour.

 

Y’a t-il une différence entre les cours aux USA et en France ?

À UCLA Extension, ce sont des cours du soir qui sont dispensés. Ils commencent à partir de 18h/19h et se terminent aux alentours de 22h30-23h. Ce qui est bien, c’est que tu as accès à des cours à la carte, mais aussi une plus grande autonomie sur le rendu des projets. Travailler en groupe est de rigueur, surtout en design. Le fait de recevoir des feedbacks de la part de tes classmates (=camarades), c’est toujours un bon point car tu as le côté professionnel avec l’intervenant, mais aussi la sensibilité des autres étudiants. Cela t’aide énormément à avancer.

Des évènements marquants durant ?

Mon premier match NBA au Staples Center entre les Lakers et les Warriors. C’était la première fois que je vois Stephen Curry, LeBron James, Klay Thompson, Kevin Durant, Demarcus Cousins. Du beau gratin quoi !

Le Motion Plus Design. Une conférence donnée par les meilleurs motion designers au monde : Andrew Kramer, Beepl, Karine Fong et surtout Kyle Cooper ! Toutes les références en matière cinématographique et de motion design.

Un match de l’équipe universitaire les Bruins. Le discours de Kareem Abdul Jabbar à la mi-temps, le public en folie après un buzzer beater face aux rivaux USC (University of South California). Quelle ambiance au Pauley Pavillon !

Ton retour d’expérience ? 

Définitivement une expérience à vivre, en prendre plein les yeux et en revenir plus fort, plus sage. C’est fou ce qu’une expérience à l’étranger / dans une autre pays que le votre vous apporte. Tant de maturité, d’autonomie, mais aussi d’ouverture d’esprit sur le monde qui vous entoure, des populations étrangères qui vivent différemment de votre mode de vie. On y découvre de nouvelles cultures et habitudes. Que ce soit aux États-Unis ou partout ailleurs dans le monde, je pense que c’est peut-être une des choses à faire en priorité. Ne serait-ce que pour networker, et rencontrer d’autres personnes. 

Cette expérience est-elle un plus dans ton parcours scolaire ?

En fonction de ton projet à moyen-long terme, cette expérience est clairement un plus. Partir dans un pays étranger avec une culture anglophone est un plus, surtout dans le domaine du sport et du design. C’est un plus aussi au niveau de la maturité et de l’autonomie que tu gagnes. Quand tu reviens, tu n’es plus la même personne. Tu es plus mûr dans la prise de décision et ta personnalité évolue. Cette expérience est un plus dans le monde professionnel. Quand un employeur voit une expérience “abroad” (=à l’étranger) et un candidat qui n’en a pas, cela peut être un élément décisif dans sa prise de décision. Cette expérience est signe d’une ouverture d’esprit qui peut être recherchée dans certains métiers.

Terry nous raconte ses études à l’université UCLA. Aujourd’hui, il travaille dans une agence créative et est à son compte. Son travail a été influencé par cette expérience enrichissante :

 

Terry

Motion-Designer / Graphiste

Si vous souhaitez partager votre expérience, comme Mélodie qui s’évade en Australie en tant que fille aupair ou bien Terry qui a poursuivi ses études aux USA, n’hésitez pas à m’écrire.

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Visiter les Chutes du Niagara

Visiter les Chutes du Niagara

Visiter les Chutes du Niagara

Que faire aux Chutes du Niagara ?

Niagara signifique « Tonerre des eaux » en améridien. Les Chutes du Niagara sont sur le territoire états-uniens et canadiens. Il y a autant d’activités proposées sur les deux rives mais j’ai une nette préférence pour la rive canadienne où le point de vue est beaucoup plus beau.

Les chutes canadiennes se surnomment « Horsefall » pour leur forme de fer à cheval. Chaque minute, plus de 169 000 mètres cubes d’eau se déversent des chutes. De quoi remplir 1 million de baignores en 1 minute. L’eau qui s’y déverse représente 20% d’eau douce du monde.

Pour connaître toute l’histoire de ce lieu, je vous invite à une petite lecture sur Wikipédia.

Activités recommandées

Observer les Chutes depuis la rive canadienne
Les canadiens bénéficient du meilleur point de vue sur les chutes américaines (American Falls) et canadiennes (Horsefalls). Longez la promenade jusqu’au Table Rock qui fait un peu plus d’1km.

Manger chez Wendy’s
Parmi tous les fastfoods et restaurants (assez excessifs) proposés, j’ai jeté mon dévolu sur l’un des meilleurs fastfoods américains. Boissons illimitées, burgers délicieux et patates en vapeur si vous ne souhaitez pas de frites.

Faire une croisière panoramique au pied des Chutes
Cette activité forte en éclaboussures est proposée avec  des ponchos imperméables. N’espérez pas tirer de belles photos car elles seront peu exploitables avec la force des jets. Le tour me semble rapide, à peine arrivé aux pieds, vous repartez déjà. L’actvité est proposée entre avril et novembre en raison des Chutes qui se gèlent en hiver.

Mangez en hauteur dans la Tour Skylon Tower
Il est possible de déjeuner en haut de la tour ou simplement d’admirer la vue panoramique. Vous n’aurez pas la meilleure vue sur les chutes mais vous aurez un très beau panorama de l’environnement qui vous entoure.

Passez derrière les chutes Horsefalls
Observez au plus près la plus puissante des cascades d’eau du monde. Le bruit est impressionnant, le flux aussi et le point de vue étonnant sont les points forts de cette activité.

Survolez les chutes en hélicoptère
En survolant la chute « Horsefalls », vous comprendrez son origine. Excessif pour un simple tour d’une dizaine de minutes mais spectaculaire pour ceux qui peuvent se l’offrir.

Faites une nocturne
Lorsque le soleil est couché, les chutes s’illuminent et varient de couleurs selon les festivités. Regardez la programmation pour connaître les dates de feux d’artifices et les thématiques.

Respirez, sautez !
Faites une descente en tyrolienne face aux Chutes. Cette activité combine l’adrénaline et un point de vue sur les Chutes.

Visiter le Butterfly Conservatory 
Il regroupe pas moins de 2000 espèces de papillons.

Baladez-vous dans la ville
Vous aurez l’impression d’être dans un parc attraction sur plusieurs rues où bons nombres d’activités sont proposées : Skywheel, bowling, mini-golf. J’ai passé un très bon moment dans la grande salle d’arcade climatisé de Great Canadian Midway.

Les activités autour du Whirlpool

Le Whirlpool est un célèbre tourbillon où la force des eaux atteint les 50km/h. Il y a plusieurs activités pour le découvrir.

 

Fêter Noël à Amsterdam - Museumplein
Fêter Noël à Amsterdam
Fêter Noël à Amsterdam - Waterlooplein
Fêter Noël à Amsterdam - Westerkerk
Amsterdam Light Festival

Comment visiter les chutes du Niagara ?

Depuis Toronto, nous avons pris le bus avec la compagnie MegaBus. Il faut environs 2h pour atteindre la ville Niagara. Lorsque vous arrivez à la gare routière, vous devrez acheter un pass un pass WEGO de 9$ pour avoir accès illimité sur l’ensemble des 4 lignes de bus qui desservent les Chutes du Niagara.

Combien de temps pour visiter les chutes du Niagara ?

En 1 journée, vous aurez suffisament de temps de faire le tour des lieux et de faire des activités.

Que visiter autour des chutes du Niagara ?

Si vous êtes en voiture, je vous recommande de faire un tour à Niagara-On-The-Lake qui est l’un des plus beaux villages canadiens. L’architecture, les gigantesques maisons et l’horizon sur le lac d’Ontario rendent la visite de ce village très agréable.

Fêter Noël à Amsterdam

Si vous êtes à Toronto ou en roadtrip au Québec, il est intéressant de mettre les Chutes du Niagara sur votre itinéraire. En tout cas j’espère vous avoir convaincu. Est-ce que vous êtes déjà allés là-bas ? Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ? 

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5 randonnées à faire au Québec à l’automne

5 randonnées à faire au Québec à l’automne

5 randonnées à faire au Québec à l’automne

Après un été à découvrir la région du Québec et de l’Ontario en visitant ses villes phares : Québec, Ottawa, la région de Saguenay et Toronto sous un magnifique soleil et un paysage vert fluo, l’automne était le chapitre suivant de mon année québécoise. Je vous propose 5 randonnées 100% québécoises à faire pour découvrir les forêts saturées de couleurs automnales. Le Québec est une région où plus de 20 monts  se sont élevés ça et là. On me disait souvent que l’automne était la plus belle saison au Québec pour faire des randonnées. C’était donc une période à ne pas louper et encore moins à rester chez soi.

Puisque chaque forêt a son propre rythme, le site web Bonjour Quebec permet de recenser l’avancée des couleurs. Les mises à jour se font tous les jeudi. C’est l’outil indispensable au Québec.

Voici mon parcours de randonnées aux alentours de Montréal que j’ai effectué de Septembre à Octobre.
Il faut entre 1H30 et 2H30 de route.

Mont Saint-Hilaire

Parc du Mont Orford

Parc du Mont-Mégantic

Parc du Mont-Tremblant

Une randonnée cool au Mont Saint-Hilaire (1h30 de Montréal)

La première randonnée de l’automne était au Mont Saint-Hilaire. Idéal pour les sortie entre amis ou en famille. Nous y sommes allées mi-septembre avec Anaïs, la période où les feuilles commencent tout juste à changer de couleurs. Le Mont St-Hilaire comprend 8 sentiers pédestres tous aussi accessibles les uns que les autres. D’ailleurs vous pouvez faire la boucle si vous êtes bien motivés. La particularité de ce mont est qu’il est géré par l’Université McGill et non la SEPAQ comme je l’aurai pensé. Avant de commencer n’importe quel sentier pédestre, nous sommes passés par le lac où un charmant panorama automnale se profilait devant nous. Ensuite nous avons démarrés le sentier pour atteindre le sommet Dieppe. Total 5km en 2h20 de marche en incluant le déjeuner. Randonnée très accessible. Attention toutefois aux montées où il fallait se hisser dans la peau d’un bouquetin.

Après l’ascension de ce sommet, nous avons profités de la saison des pommes pour aller au Verger Père & Fils afin de récolter nous-même des pommes. Au total 79 pommes (+ 2-3 pommes mangées durant la récolte oups!) pour 19$. Nous avons dégustés dans leur boutique tous leurs cidres avant de jeter notre dévolu sur un que nous avons emportés. Leurs chaussons aux pommes sont délicieux (même la pâte !). L’auto-cueillette se fait aussi pour les citrouilles. Le Canada est un pays communautaire et ces auto-récoltes sont une des caractéristiques que j’apprécie fortement ! C’est vraiment top de pouvoir cueillir soi-même ces produits. 

Une randonnée colorée au parc du Mont-Orford (1h40 de Montréal)

Fin septembre, j’ai retrouvé ma gang avec laquelle j’étais partie à Saguenay pour faire une nouvelle randonnée ! Cette fois-ci rendez-vous au Parc national du Mont-Orford. Parc national dirigé par la SEPAQ, l’entrée était au tarif habituel 8$ et quelques. Certains ont pris le pass annuel à 79$ qui s’avère être vite rentable passé les 8 entrées. (En plus d’une nuit offerte en camping.)

Nous nous étions mis d’accord pour prendre le sentier qui nous menait sur le sommet du Mont-Chauve en empruntant la boucle. Au total, 10,6 km de marche d’un niveau intermédiaire. En comptant le déjeuner au sommet, nous avons mis 5h. La vue est magnifique et les couleurs d’automne rendent le panorama encore plus vivants.

Après quelques kilomètres, le sentier se présente sous forme d’une boucle. Vous aurez la possibilité de passer par l’est ou l’ouest. Je vous conseille de passer par l’ouest car les derniers mètres sollicitent beaucoup les cuisses tellement que la pente est raide. Avec la boue, il est mieux de monter ce genre de pente plutôt que de la descendre. Le flanc Est est beaucoup plus tranquille pour descendre et vous pourrez récupérer sur la descente.

Cette randonnée est l’une des plus belles que j’ai faite ! Regardez ces couleurs !!

Des randonnées coriaces au Parc du Mont-Mégantic (2h30 de Montréal)

Début octobre, la région des Cantons-de-l’Est était beaucoup plus orangée qu’au nord de Montréal. Nous avons réservés un chalet le temps d’un weekend afin de profiter du Parc National du Mont-Mégantic situé à 2h30 de route de Montréal. La route pour aller jusque-là nous fait emprunter la route des Sommets qui nous fait voir de superbes panoramas. La route des Sommets s’étend sur 193 km et c’est le 1er espace mondiale protégé par la pollution lumineuse. C’est vraiment top de l’emprunter sur le coucher du soleil jusqu’à voir apparaître les étoiles !

Le chalet était dans la village Notre-Dame-des-Bois qui est le village le plus haut en altitude du Québec. Nous étions dans un domaine où il n’y avait aucun voisin à moins de 100m. Le noir de la nuit rendait l’extérieur creepy notamment lorsque la nuit éclairait les chemins. On n’est pas à l’abri de croiser un ours ou un orignal. En Amérique du Nord, nous parlons d’un élan en le nommant orignal.

Sentier St-Joseph

Il y a deux points d’entrée au Parc du Mont-Mégantic. Secteur Franceville et Secteur de l’Astrolab. Le sommet du Mont St-Joseph et du Mont-Mégantic sont aussi accessibles en voitures. Samedi en fin de matinée, nous avons entrepris l’ascension du Mont St-Joseph qui se situe du côté de l’Astrolab. Une randonnée assez coriace de 9,5 km quand on a une foulure au cou avec un niveau Difficile référencé par la SEPAQ. Il faudra faire preuve d’endurance et de mental notamment pour arriver au 1er point de vue « L’Ascension ». Arrivés sur le l’un des spots, il y avait des Inukshuks. Ce symbôle inuit servait en tant que repère de formes de signes de présence. Ces empilements de pierre sont, écologiquement, un désastre dans notre ère moderne car beaucoup de touristes prennent n’importe quelle pierre et déforment l’environnement. Les inukshuks sont les plus anciennes traces d’occupation du territoire québécois, datant d’environ 12 000 ans ! C’est à cette époque que l’immense calotte glacière commençait à libérer le Québec et que les populations amérindiennes des États-Uns montaient progressivement au Canada.

Lorsque nous approchons du sommet, il y avait déjà de la neige. 5 octobre. Je n’en ai jamais vu aussi tôt. Au sommet, heureusement que le soleil pouvait nous réchauffer bien que nous étions à l’abri du vent glacial ! Un magnifique panorama face à d’autres monts s’offraient à nous. Des monts canadiens et des monts américains car nous étions pas si loin de la frontière. Depuis le sommet, il était possible de continuer la randonnée en empruntant la boucle des Sommets. Nous nous sommes arrêtés jusqu’au Pic des Crepuscules avant de terminer la boucle au lieu de la continuer par le Mont Victoria et le Mont Mégantic. Total : 9,5km en 5h40 (pause déj incluse).

Ville du Lac Mégantic

Après cette randonnée, nous sommes allés à la ville du Lac Mégantic pour voir le coucher de soleil face aux monts. Le passé de cette ville n’est pas rose puisqu’en 2013, a eu le plus gros accident de train de la région, le 4ème plus gros du pays. Un catastrophe ferroviaire qui a laissé une véritable empreinte sur la ville. Les photos sont impressionnantes. Après ça, nous avons rejoint notre chalet où le feu de la cheminée était très apprécié.

Le lac Mégantic se classe parmi les plus grands lacs du Québec avec une superficie de 27,2 km2 ! 

Sentier des Cîmes

Le lendemain, nous sommes retournés au Parc du Mont-Mégantic. Cette fois-ci, au secteur de Franceville. Nous avons empruntés le Sentier des Cîmes d’un niveau intermédiaire puis Les Érabliers pour le chemin retour. Le chemin retour de la randonnée  était un chemin pour les vélos. Moins aventurier que sur un sentier de randonnée, les couleurs des arbres étaient cependant notre récompense. Un total de 12km en 5H30. La variation de la durée entre cette randonnée et celle du Mont-St-Joseph est dû notamment au dénivelé qui n’était pas le même sur l’ascension, la descente moins boueuse du Sentier des Cîmes et un cou / dos un peu plus mobile !

Une demi-journée de randonnée au Mont-Tremblant (1h30)

Pour clôturer l’automne et les randonnées, je suis partie au Mont-Tremblant avec deux amis. Nous avons pris l’entrée du Secteur du Diable où se situe la Boucle de la randonnée La Roche, La Coulée et la Corniche.

Une randonnée de 4h avec des paysages fabuleux, colorées, vertigineux et des environnements différents d’un secteur à un autre. La boue, les pentes, les plats, le gravier, tout ceci a animé notre randonnée mais le plus impressionant fut le point de vue à la Roche. Le soleil et les nuages dessinaient des ombres sur le paysage, le rendant encore plus authentique.

Cette boucle est d’un niveau intermédiaire. Si vous commencez par La Roche, soyez prêt à en découdre avec le cardio car il en faudra pour monter les premiers mètres. Mais la récompense vaut le coup !

L’automne la plus belle saison du Québec !

Pendant 2 mois, j’ai profité au maximum de l’automne pour faire un maximum de randonnées. Après les paysages bien verts de Québec (Parc de la Mauricie et Jacques Cartier) et du Fjord-de-Saguenay, je découvrais les paysages orangées. ET C’ÉTAIT VRAIMENT MAGNIFIQUE !

Je ne suis pas une spécialiste des randonnées mais vu mon compteur cette année, on pourrait croire que c’est une nouvelle vocation. Même en sneakers, j’ai pu gravir ces magnifiques sommets qui m’ont coupés le souffle à l’arrivée. La récompense, à la fois visuelle et émotionnelle est indescriptible.

L’automne est une très belle période pour visiter le Québec. En plus des touristes quasiment repartis, vous avez pour vous les plus belles couleurs du pays !

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Que faire dans la région du Fjord-du-Saguenay ?

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Un immanquable au Québec à faire en été

Visiter le Québec sans faire un tour dans le Fjord-du-Saeguenay est impensable. Il est préconisé de visiter la région en été, jusqu’en septembre/octobre pour pouvoir profiter des dernières baleines présentes dans le fleuve Saint-Laurent. Cette région est située à 6h de route au nord de Montréal.

Là où la rivière du Saguenay découle dans le fleuve du St-Laurent est un point touristique autant en été qu’en hiver. L’été, la région offre une immensité de verdure et d’étendue d’eau où toutes les activités aquatiques et terrestres sont possibles : via ferrata, randonnées, canoë-kayak, etc. Dès le début d’été, c’est le parfait endroit pour apercevoir les baleines.

C’est aussi un superbe recoin hivernal pour des activités spécifiques comme du chien de traineau, la pêche blanche ou pour s’isoler dans un chalet. Soyez bien équipé si vous souhaitez faire de la randonnée. Tadoussac et le parc national du Fjord-du-Saguenay sont principalement les deux points touristiques les plus visités.

Découvrez le meilleur des Fjord-du-Saguenay le temps d’un weekend. Cet itinéraire s’adapte aussi aux grands voyageurs qui partent en roadtrip au Québec. Souvent, les voyageurs forment la même boucle pour visiter la province : Montréal, Québec, Tadoussac et le retour sur l’autre rive du fleuve St-Laurent.

 

Jour 1 : Observer les balaines et randonnées 

Randonnée à la Baie Sainte-Marguerite

Pour démarrer la journée, nous avons fait la randonnée sur la Baie Sainte-Marguerite qui donne sur la rivière du Saguenay. Sensible aux marées, vous aurez la chance (ou pas) de marcher sur la dune. Si vous avez encore plus de chance, vous pouvez apercevoir des Bélugas (des jumelles sont conseillées). Pour l’anecdote, un chasseur avait aperçu un crâne qui avait des caractéristiques du Béluga… et du Narval. 30 ans après, des chercheurs ont pu confirmer via l’ADN, qu’un couple mixte formé d’un Béluga et d’un Narval avait eu un petit mâle surnommé… le narluga ! Il semblerait qu’il nage avec ses compères bélugas. Comme quoi la mixité est dans toutes les espèces !

Observation des baleines

Ensuite nous sommes allées jusqu’aux Escoumins où nous avions réservés une balade de 2h avec les Écumeurs. Cette compagnie est vraiment bien. D’abord elle est labellisée ÉCO BALEINE, ce qui est un gage de qualité dans le Parc Marin. Ensuite, les bateaux sont petits (maximum 12 personnes) contrairement aux concurrents. Privilégiez les petits bateaux. La sortie sera plus conviviale et les engins sont moins polluants pour le fleuve.

La balade fut vraiment époustouflante avec toutes les conditions réunies ! Le soleil, la vue était dégagé et des petits nuages décorer le ciel. On a vu une dizaine de baleines qui se rapprochaient parfois de notre bateau, moteur coupé évidemment. Sur le retour, j’ai aperçu un petit habitant de la mer. Deux gobilles noires qui me semblaient perdues. C’était un lion de mer.. ou comme on dit au Québec, un phoque ! La balade fut incroyable et restera un des instants les plus forts de mon séjour au Canada.

Notre hébergement se situait à La Baie, petite ville à côté de Saguenay. La route jusqu’à notre maison était magnfique. Paysages typiques : une grande route et des montagnes du Fjord qui s’élevaient différemment des unes des autres. Nous nous sommes arrêtés sur un point de vue avec un très beau coucher de soleil. Autant pour savourer les couleurs que pour immortaliser notre groupe. Le soir, nous avons pris lieu de la superbe maison trouvée sur AirBnB que je recommande.

ITINÉRAIRE DU JOUR – 11km : Baie Sainte Marguerite – Les Escoumeurs – Rive face à Saguenay – Hébergement à La Baie

Jour 2 : Notre-Dame-Du-Saguenay

Randonnée au Parc national du Fjord-du-Saguenay

Le lendemain, nous sommes allées au Parc national du Fjord-du-Saguenay. Dans le parc d’une superficie de 326,7 km² se trouvent plusieurs activités et randonnées. Le point de départ se situe à la Baie Éternité qui est dominé par le Cap Trinité où se trouve la statue. Nous avons opté pour la randonnée menant jusqu’à La Croix (Sentier de la Statut) : 7 km avec un niveau intermédiaire au tendance peut-être un peu difficile. En tout cas, elle était beaucoup moins haute que celle du Parc de la Jacques Cartier.

Sur le gif de la Baie Éternité, il y a une photo prise le matin lors de l’ascension  et le retour pris à la fin de la randonnée sur le retour.

Pour l’anecdote, la statue de Notre-Dame-Du-Saguenay a été érigée par Charles-Napoléon Robitaille après avoir frôlé la mort. Depuis, elle protège tous les marins qui viennent s’aventurer sur la rivière.

Ayant des soucis de genoux, la randonnée a été quand même accessible. Cependant après avoir grimpé au début, je fus paniquée quand je descendais pas mal sur les derniers mètres. Un sentier en en U à l’envers. Un peu de cardio quoi !

L’effort vaut quand même sa récompense avec une superbe vue panoramique sur la rivière du Saguenay. 

Le parc du Fjord-du-Saguenay fait partis des parcs surveillés et protégés par la SEPAQ. Si vous êtes expatrié pour au moins une année au Québec, je vous recommande d’acheter le pass annuel qui vous offre l’accès illimité à l’ensemble des parcs et 2 nuits gratuites dans un chalet. Il peut être très vite rentabilisé notamment si vous souhaitez faire des randonnées automnales avec les plus belles couleurs du Québec.

Découverte de La Baie

Sur le retour, nous nous sommes arrêtés à un point de vue faisant face à la rivière du Saguenay. Le soir, nous sommes allés à un point de vue surplombant la ville de La Baie avant de finir notre journée par une visite dans une église atypique. En effet, cette église l’est d’apparence mais à l’intérieur se trouve une salle d’escalade !

ITINÉRAIRE DU JOUR – 10km : Parc du Saguenay – Sentier La Statue – Chicoutimi (de passage en voiture) – Point de vue sur la Baie – Église avec escalade

Jour 3 : Dernière randonnée avant de partir

Randonnée à l’Anse de la Benjamin

Pour terminer notre séjour, nous avons fait une dernière randonnée. Direction le sentier d’Eucher où le point de départ se situe à l’Anse de la Benjamin. Quelques dizaines de minutes en voiture depuis la Baie avant d’arriver au pied d’une montagne. Au fur et à mesure de l’ascension, les nuages se cumulaient jusqu’à observer par intermittence, quand le vent le souhaitait la vue via des petites percées.

Il est très fréquent de voir d’immense croix aux sommets des montagnes. Ensuite nous prenons doucement le chemin du retour en passant par la Pyramide Ha Ha ! situé à La Baie. Elle est composée de 3000 panneaux Cédez le Passage !

Sur le chemin du retour à Montréal

Vous avez deux possibilités pour rentrer à Montréal : traverser la région du Charlevoix ou descendre le long du fleuve.

Si vous décidez de traverser les terres, je vous recommande de vous arrêter à l’Anse St-Jean où l’on m’en a conté du bien.

Nous avons choisi l’autre option en passant  par le Petit Saguenay. N’oubliez pas la marée comme mon groupe a pu le faire. Nous avons failli nous retrouver bloquer sur une petite île. Nous avons eu la chance de pouvoir revenir en terre ferme en ayant seulement l’eau jusqu’aux cuisses.

Pour revenir à Montréal, vous pouvez prendre la route du fleuve qui commence à Malbaie. Depuis la région du Charlevoix, les panoramas sont splendides sur le Saint-Laurent.

Où s’héberger au Fjord-du-Saguenay ?

Un hébergement près des baleines

Les logements à Tadoussac sont relativement chers. Je vous conseille de monter un peu plus au nord pour trouver un hébergement à proximité des baleines. Le nôtre était à l’auberge Chez Caro situé à Sacré-Coeur.

Partis à la sortie du travail depuis Montréal, nous nous sommes arrêtés dans le petit restaurant Jo-Dré situé au bord de l’autoroute avant Québec et nous sommes passés devant la Chute de Mont-Montrency. Ensuite nous avons traversés la rivière de Saguenay via un ferry (gratuit).

Un hébergement près du parc national

Le logement peut devenir vite excessif dans la ville de Saguenay et la ville est plus éloignée que La Baie, là où nous avons dormi. Nous avons pris un AirBnB à la Baie, qui se situe à 40min du parc.

Voyager avec des expatriés français

Il est très courant qu’un français expatrié se retrouve auprès d’autres français. Il existe un bon nombre de groupes dédiés à ces rencontres sur Facebook. Généralement pour boire un verre ou partir à l’aventure québécoise. Étant partie seule au Canada, j’avais très peu de compagnon d’aventure. 

Pour ce voyage, je suis partie avec 4 parfaits inconnus rencontrés sur un groupe Facebook qui rassemblent tous les expatriés français de Montréal. J’avais trouvé l’annonce d’une fille qui voulait voir les baleines le weekend qui suivait. En 1 semaine et grâce l’implication de chacun, nous avons organisés le weekend. Soyez quand même prudent sur Internet. N’hésitez pas à regarder si le profil est actif sur le groupe, s’il y a des avertissements à son sujet. Nous ne sommes jamais à l’abri d’une mauvaise rencontre. Normalement sur les groupes d’expatriés, le risque est réduit mais n’est jamais de 0. 

J’espère que j’ai pu vous donner envie de visiter cette magnifique région. Il y a pleins de façon de découvrir la faune et la flore, de s’évader dans l’immensité du Québec. Si vous êtes déjà partie là-bas, n’hésitez pas à ajouter les meilleures activités que vous avez faites !

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Partir loin de ses proches n’est pas toujours facile. Ces voyages m’ont forgé, m’ont rendu meilleure et je vous invite à comprendre les voyageurs comme moi.

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Notre 3ème étape après Ottawa et Toronto : Québec. Québec est une place politique et historique très importante pour la province québécoise. Québec, c’est une ville mais aussi le nom de la province.

Son histoire commence dès les premiers pas de l’Homme. Non parn ceux de l’explorateur Jacques Cartier qui fut un des premiers français à conquérir la Nouvelle-France. Le territoire comptait déjà ses premiers habitants : les peuples autochtones. Québec est fondé en 1608 par Champlain, ce qui n’est pas si ancien si on la compare à l’histoire de la France. Les batailles qui suivèrent ont créées l’histoire du Québec et aussi du Canada. C’est ainsi qu’une partie devint anglophone tandis que l’autre s’attacha au langage français. Si si, au langage français ! Regardez cette vidéo qui vous explique pourquoi en France, nous ne parlons pas le vrai français !

Jour 1 : Au sommet du Parc de la Jacques Cartier

Depuis Montréal, nous avons conduit jusqu’au Parc de la Jacques Cartier, si situant à une trentaine de minutes de Québec. Le parc est immense bien qu’il ne soit pas le plus grand de la province québécoise. En effet, c’est le Parc national du Mont-Tremblant qui est à la 1ère place avec ses 1500 km. Les entrées des parcs nationaux (SEPAQ) sont payants. Comptez environs 7$ / personne. Une fois arrivée là-bas, vous pouvez choisir les différents sentiers pédestres ou à vélo que vous souhaitez faire selon votre niveau et la durée. Il est aussi possible de faire du canoë et de la bouée. Vous pouvez séjourner tout un weekend en louant des nuits au camping afin d’avoir plus de chance de croiser des animaux !

Sentier des Loups

Nous avons choisis de suivre le sentier des Loups qui est le plus emprunté du parc en raison de ces magnifiques points de vues. La randonnée a duré 5h30 avec 2 belvédères. Elle ne fait que 11km mais il y a un sacré dénivelé de 447 m. C’est le sentier le plus costaud du parc. Il reste toutefois accessible à la famille !

Notez que le temps indicatif est à un rythme québécois. Rajoutez une bonne heure à votre circuit si vous souhaitez prendre votre temps. 

Le paysage était beaucoup plus vert, l’oxygène était encore plus frais et nous nous sentions encore plus coupés de la civilisation. Les arbres étaient d’un marron qu’on aurait cru qu’ils étaient neufs tandis que la verdure était quasiment fluo. Le sentier était parfois coupé par des rochers, ce qui nous donnait la sensation d’escalader le sommet. Après une bonne heure et demi, nous avons atteint le sommet, le vrai. HOURRA ! La vue était impressionnante de par l’immensité des montagnes qui nous entouraient. Au loin, on pouvait distinguer le refuge ainsi la rivière Sautauriski qu’on avait déjà vu lors du 1ère belvédère. À perte de vue, aucun signe de l’homme. Pas de gratte ciel, pas d’avions. Nous étions avec une famille qui s’amusait à nourrir un écureuil bien qu’il en soit interdit. Celui-ci ne s’est pas gêné pour tenter de voler l’énorme sac plastique d’amandes et de noix. Sauvage mais très familier avec les humains.

Nous sommes redescendus à 18h30, nous étions les dernières. Je vous avoue que j’avais un peu peur car je craignais d’être dans l’obscurité lorsque le soleil serait derrière le versant de l’autre montagne… Ce qui fut le cas ! De plus, nous étions vraiment seules sur le sentier. Seules sur cette montagne où les animaux commençaient à sortir pour dîner, où nous n’entendions que nos pas et notre respiration. Mes oreilles semblaient désorientées face à ce silence rare et si sauvage. Nous avons croisés devant nous une grande biche qui n’a absolument pas bougé. Notre passage ne l’a pas du tout effrayé. Le soleil était maintenant de l’autre côté du versant, nous pressions le rythme. À 20h, nous étions enfin sorties du sentier. 1h30 de descente où nos rotules ont clairement plus que chauffées, où nous entendions les bruits de la nature, reine du sentier que nous empruntions. Vu l’heure tardive à laquelle nous arrivions sur Québec, nous avons pris un Burger King  pour le manger dans le AirBnB que nous avons réservés.

Je recommande cet emplacement car le prix me paraissait raisonnable et il est situé sur une ligne de bus qui va direct au centre-ville si vous ne souhaitez pas prendre la voiture. Martin, l’hôte est un passionné de Québec et sera votre meilleur guide si vous avez la moindre question sur vos activités !

Jour 2 : Montmorency, Île d’Orléans et Vieux Québec

Le matin, nous déjeunions à 10 min à pied de l’hébergement. À Bagel McGuire Café que Martin nous avait recommandé. Les bagels sont une spécialité montréalaise très récente – apparus début 1950- cuisinés par un immigrant ukrainien.

Chute de Montmorency

Notre première escapade se situait au Parc de la Chute de Montmorency. Souvent comparée aux Chutes du Niagara, elle est plus grande que ses jumelles et nous pouvons nous approcher de plus près. Loin des attractions, ici l’expérience était une balade tout autour de la cascade, de son sommet jusqu’à sa chute. Comptez une grosse heure pour faire le tour.

Passage à l’île d’Orléans

Nous passions toute notre après-midi sur l’île d’Orléans, une île où une centaine de producteurs locaux vendent leurs produits. De l’étable à la table. Nous avons déjeuné au Pub le Mitan situé au bord de l’île pour ensuite goûter quelques heures plus tard à la seule chocolaterie de l’île. En voiture, nous avons fait le tour de l’île où des parkings étaient construit ça et là pour contempler certains belvédères. Parfois il y avait même des anecdotes historiques. Par exemple, il y a encore une dizaine de familles souches à St-François (quartier de l’île), où leurs descendants sont encore sur l’île.

Les molles (spécialité aussi québécoise) à la chocolaterie étaient bien plus bonnes que franchises Chocolat Favoris ou la Diperie ! Un régal. Nous avons continués de longer le bord de l’île en nous arrêtant de temps en temps. J’appris au cours de notre promenade que des marins canadiens naviguaient tous les bateaux traversant le Saint-Laurent depuis un accident survenu il y a une centaine d’année. Le commandant d’un gros navire ne connaissant pas les différents courants violents et le temps des marrées hautes et basses. L’énorme navire s’encastra sur la plage de l’île. Depuis cet événement, des marins locaux prennent le relai. Plus large que le Rhône, la Saône et la Seine, ce fleuve est d’une violence que je n’ai jamais vu. Lorsqu’on regarde l’eau, on peut compter tellement de courant différents en plus des tourbillons et des vagues par-ci par-là.

Centre ville de Québec

Le soir, nous nous garons vers les Plaines d’Abraham, un lieu qui jadis était une plaine où les soldats français et anglais combattirent. Nous avons remontés jusqu’au centre-ville en passant par Fairmont Le Château Frontenac et le Vieux Québec. Nous distinguions la Citadelle de Québec qui ouverte aux visites. L’avantage de Québec est que tout est centré au même endroit. Il n’y a pas besoin de s’éparpiller à moins que vous souhaitez manger dans des restaurants / brunchs spéciaux. Nous avons pris le ferry qui nous menait sur la rive d’en face, à Lévis, afin de voir la skyline de Québec de nuit. Là-bas, ce n’est pas encore très bien développé. Il n’y a qu’un pub, une crémerie et un café. Cependant Québec souhaite développer cette partie là qui devient de plus en plus touristique. Posée face au Saint-Laurent, le château étant en rénovation, le spectacle nocturne fut moins lumineux. 

Jour 3 : Québec et Parc de la Mauricie

Pour notre dernier repas à Québec, nous avons opté pour un brunch au Buffet de l’Antiquaire. Un restaurant dont sa réputation n’est plus à faire. L’arrière extérieure du restaurant est assez inattendu. Après un plat bien copieux, nous avons fait les environs du Vieux-Québec que nous n’avons pas fini de visiter la veille. Nous avons trouvés une petite rue passante dédiée exclusivement à des artistes. Cela me rappelait Montmartre. Une fois le tour terminé, nous filions au parc national de la Mauricie à 2h de voiture de la ville en direction de Montréal.

Arrivées au parc en même temps qu’un orage, nous avions eu de la chance qu’il passe après une dizaine de minutes. Face à un lac, j’ai vu le torrent de pluie fonçait sur nous, c’était assez surprenant. Une forme de lisré blanc se formait sur le lac, ce n’était autre que la force des gouttes se jettant dans le lac.

Cette année, 2019, la route qui traverse dans le parc dans son intégralité était en rénovation. Nous avons eu accès seulement à deux point-étapes mais cela nous a déjà donné un super goût du parc. Après cette après-midi dans la nature, coupé du réseau, nous sommes revenues sur Montréal. 

Le parc est régie par la SEPAQ. Vous trouverez sur leur site web, toutes les activités disponibles dans chaque parc : randonnées, activités aquatiques et terrestres et hébergement en tente ou chalet. 

J’espère que ce séjour vous donne de l’inspiration pour découvrir le Québec. Cette province est merveilleuse pour découvrir la nature canadienne. On ne peut que se ressourcer ! La ville de Québec est une très belle ville avec une architecture victorienne soignée.  Emblématique et importante au Québec, elle fait partie des villes à visiter si vous êtes de passage dans la province !

Êtes-vous déjà allé là-bas ? Quels sont vos meilleurs souvenirs ? 

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